Des travaux de lutte anti-érosive sur le site de Mulamba wa Mpoyi, le plus vaste ravin dans la ville de Mbuji-Mayi, sont à l’arrêt depuis plus d’un mois.
Selon les informations recueillies auprès de l’Office des voiries et drainage (OVD) au Kasaï-Oriental le lundi 14 juillet 2025, l’entreprise chinoise CGCD, chargée de l’exécution du projet, est confrontée à de sérieuses difficultés financières.
L’ingénieur Jean-Félix Mutombo, cadre technique de l’OVD, explique que cette entreprise a déjà réalisé environ 75 % des travaux ne sait plus avancer avec les travaux faute de moyens.
"Le projet est estimé à six millions de dollars américains. Mais à ce jour, le gouvernement n’a débloqué que la moitié de cette somme", a précisé l’ingénieur Mutombo.
Il a par la même occasion appelé les autorités à accélérer le décaissement du montant restant pour permettre la reprise et l’achèvement des travaux avant le retour de la pluie dans cette région du centre de la RDC.
En attendant un dénouement favorable sur la question financière avec l'État congolais, le chantier de Mulamba wa Mpoyi reste à l’abandon, exposant davantage les riverains aux risques de désastre naturel avec le retour de la pluie qui s'annonce.
Cette situation compromet, dit-il, les efforts engagés pour lutter contre l’avancée des têtes d’érosion dans la capitale provinciale du Kasaï-Oriental, une région particulièrement vulnérable à ce fléau.
Kazadi Lukusa, à Mbuji-Mayi