Guerre du M23 : les FARDC dénoncent un nouveau massacre de plus de 80 civils et un recrutement forcé dans les zones sous occupation

Samedi 9 août 2025 - 14:13
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L'armée congolaise condamne de nouveaux « actes criminels » du M23 contre des civils dans les zones sous occupation. 

Dans un communiqué publié le vendredi 8 août dernier, la 3e zone de défense évoque un nouveau chiffre de plus de 80 civils assassinés dans le village Nyabarongo, en chefferie de Buhavu, en territoire de Kalehe (Sud-Kivu). Plus tôt, le 24 juillet, lit-on dans le même document, 6 autres civils, accusés de résister aux ordres de transporter des armes et des munitions de la rébellion, ont également été exécutés à Lumbishi, dans la même chefferie.

Par ailleurs, les forces armées épinglent aussi le recrutement forcé dans les rangs du M23.

« Les FARDC fustigent avec la dernière énergie une série d'assassinats en masse de la population civile par la coalition RDF/M23-AFC. Outre cette criminalité à outrance, le M23/AFC s'adonne au recrutement forcé des jeunes, y compris des mineurs d'âge pour intégrer leur organisation illégale », mentionne le communiqué.

Dans le Nord-Kivu, selon des données fournies par des sources locales corroborées par l'ONU, le M23 est cité dans l'assassinat massif de plus de 300 civils dans le territoire de Rutshuru en juillet dernier. 

Dans un intervalle de seulement un mois, la rébellion aura ainsi été responsable de près de 400 assassinats des civils dans 2 territoires du Nord-Kivu et Sud-Kivu, en dépit du cessez-le-feu voulu par le processus de Doha.

Isaac Kisatiro