
Une trentaine d'expatriés des différentes origines, en situation d'irrégularité en République démocratique du Congo, ont été expulsés, le mardi 19 août 2025, par les autorités de la province du Haut-Uélé, au nord-est du pays.
Depuis la ville d'Isiro, chef-lieu de la province, ces étrangers ont été escortés le même jour par la Direction générale de migration (DGM), sous la supervision du ministre provincial de l'Intérieur et sécurité, Alexis Ambambela, ainsi que d'autres membres du gouvernement provincial jusqu'à la cité frontière d'Aru en province de l'Ituri.
Selon une dépêche de presse du gouvernorat de province parvenue à 7SUR7.CD ce vendredi 22 août 2025, le ministre provincial de l'Intérieur a précisé que cette décision sur instruction du vice-premier ministre de l'Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières vise à débarrasser le Haut-Uélé, en particulier les sites miniers, des étrangers qui se livrent à l'exploitation illicite des minerais dans plusieurs régions de la province, suscitant d'énormes conséquences néfastes sur l'environnement.
Cette expulsion des expatriés est la deuxième vague et ces personnes ont été identifiés et retirés des territoires de Wamba, Watsa et Faradje, après une opération du 11 août 2025.
Il convient de noter qu'après ces trois territoires cités, l'opération d'identification et retrait des sujets étrangers se poursuivra également dans le territoire de Dungu, toujours dans la province du Haut-Uélé.
Reagan Bin Kakani, à Durba