Le vice-premier ministre chargé du Budget, Adolphe Muzito, a exhorté, jeudi 4 septembre 2025, les membres de la Commission permanente interministérielle chargée de la rationalisation de la parafiscalité (COPIRAP) à « travailler d’arrache-pied » pour mener à bien la réforme sur la parafiscalité.
Sous la coordination de la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka, qui a procédé au lancement de ces activités, cette réforme entend mettre fin à la prolifération des prélèvements parafiscaux opérés en marge du budget.
« La rationalisation de la parafiscalité est une priorité stratégique. Elle permettra au Gouvernement d’améliorer l’affectation des ressources en faveur des priorités budgétaires », a-t-il déclaré lors du lancement officiel des activités de la COPIRAP.
Dans son discours, Adolphe Muzito a également dénoncé « des prélèvements abusifs » qui affaiblissent l’autorité budgétaire et limitent la capacité de l’État à gérer efficacement les finances publiques.
« La rationalisation de la parafiscalité est une réforme exigeante, mais nécessaire », a-t-il insisté, appelant les membres de la COPIRAP à s’impliquer totalement dans ce chantier.
Créée en application de l’arrêté interministériel Finances-Budget signé en mai 2025, la réforme de la parafiscalité vise à encadrer et à rationaliser l’ensemble des taxes, droits et redevances perçus en dehors du circuit budgétaire classique.
De nature contraignante et à portée réglementaire, elle consacre l’obligation pour toutes les régies et institutions concernées d’intégrer ces prélèvements dans le budget de l’État.
Avec la mise en place de la COPIRAP, le Gouvernement entend ainsi mettre fin à la prolifération des taxes parafiscales et renforcer l’autorité budgétaire en RDC.
MD