
Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a condamné, ce mardi 9 septembre 2025, les récentes attaques meurtrières attribuées aux ADF (Forces Démocratiques Alliées), survenues dans les territoires de Lubero et de Beni, dans la province du Nord-Kivu.
Selon un communiqué du ministère de la Communication et Médias, au moins 89 civils ont été tués dans la nuit du 8 septembre. À Ntoyo, dans le territoire de Lubero, 71 personnes ont perdu la vie, 6 autres ont été blessées, plusieurs portées disparues, et de nombreuses habitations ainsi que des véhicules ont été incendiés.
« Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo condamne avec la plus grande fermeté ces attaques terroristes », indique le communiqué.
Dans le territoire voisin de Beni, 18 autres personnes ont été tuées dans les villages de Fotodu (Bakila-Bakaiko) et Avey (Buloloma), situés dans le groupement Batangi-Mbau.
Face à cette situation, le gouvernement a présenté ses condoléances aux familles endeuillées et réaffirmé sa solidarité avec les populations affectées du Nord-Kivu.
« Le Gouvernement demeure résolument engagé à poursuivre les opérations militaires et la traque des terroristes », poursuit le texte.
Les autorités congolaises ont également réitéré leur volonté de neutraliser les groupes armés et de restaurer la sécurité, en collaboration avec les partenaires régionaux et internationaux.
« Le Gouvernement… réaffirme sa détermination indéfectible à mettre définitivement fin aux activités terroristes de l’ADF, affiliée à l’État Islamique », conclut le communiqué.
Actif dans l’Est de la RDC depuis les années 1990, ce groupe armé d’origine ougandaise est responsable de la mort de milliers de civils. Affiliés à l’organisation État islamique depuis plusieurs années, ils ont intensifié leurs attaques dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, malgré la présence des FARDC et les opérations conjointes avec l’armée ougandaise.
MD