
Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a échangé ce mercredi 17 septembre 2025, dans son cabinet de travail à Kinshasa, avec l’ambassadeur de France en RDC, Rémi Maréchaux.
Ce dernier est venu présenter le nouveau directeur de l’Agence Française de Développement (AFD) en RDC, Hervé Conan, et aussi évoqué l’avenir de la coopération bilatérale, particulièrement dans le secteur énergétique, en cohérence avec la vision du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et l’action gouvernementale conduite par la première ministre, Judith Suminwa Tuluka.
La problématique de la production d’électricité étant au centre des échanges, le ministre Doudou et Fwamba Likunde Li-Botayi a relayé les attentes pressantes des populations et des élus de la province de la Tshopo, confrontées à une pénurie persistante.
Il a insisté sur l’urgence de solutions rapides, dans l’esprit de solidarité gouvernementale prônée par la première ministre et conformément aux priorités définies par le président de la République.
Pour sa part, l’Ambassadeur Maréchaux a réaffirmé l’engagement de l’AFD à adapter son projet initial de réhabilitation du barrage de la Tshopo, lancé en juillet 2023. Tout en reconnaissant que la réhabilitation complète et l’extension du réseau de distribution nécessitent du temps, les deux parties se sont accordées sur la nécessité de déployer en parallèle des mesures d’urgence, afin de répondre sans délai aux besoins des populations.

Les discussions ont également porté sur le projet du barrage de Ruzizi III, présenté comme un « dividende de la paix ». Au-delà de sa dimension énergétique, ce projet s’inscrit dans un cadre diplomatique plus large, en appui aux efforts internationaux de restauration de la paix dans l’Est de la RDC. Par ce biais, la France entend contribuer à l’intégration économique régionale et garantir aux populations riveraines des bénéfices concrets et rapides, en phase avec les orientations du chef de l’État.
L’Ambassadeur de France a dressé un bilan positif de la coopération bilatérale des 4 dernières années, marquée par la mobilisation effective de 500 millions d’euros en seulement 3 ans, sur un objectif initialement prévu pour 4, performance illustrant l’efficacité et la solidité du partenariat entre Kinshasa et Paris.
Par ailleurs, les deux parties ont projeté les 4 prochaines années, en convenant de définir une nouvelle feuille de route qui devra s’appuyer sur les acquis enregistrés, tout en mettant l’accent sur les priorités urgentes de la RDC, dans le cadre du programme gouvernemental piloté par la première ministre.
Grâce Kenye