
La ville de Mbuji-Mayi connait une modérnisation progressive. Jadis réputée pour ses routes impraticables et rongées par l’érosion, la capitale du Kasaï-Oriental se rapproche désormais d’un record : celui de 100 kilomètres de routes asphaltées.
C’est le directeur provincial de l’Office de voirie et drainage (OVD), Trésor Kashala, qui l’annonce dans un entretien accordé à 7SU7.CD ce mercredi 17 septembre 2025.
"Nous avançons progressivement, et bientôt, nous atteindrons près de 100 km de voirie urbaine. Le projet des 35 km est déjà bouclé et réceptionné. Quant au projet Tshilejelu, il affiche plus de 80 % de taux d’exécution physique. D’ici octobre, tout pourra être finalisé", rassure-t-il.
Le projet Tshilejelu, lancé comme un chantier pour désengorger la circulation, en est aujourd’hui à sa phase de finissage. Plusieurs avenues stratégiques de Mbuji-Mayi voient déjà le bitume remplacer la poussière et les nids-de-poule.
En parallèle, l’OVD mène des travaux de lutte anti-érosive dans plusieurs quartiers, une bataille indispensable pour protéger les routes nouvellement construites, mais aussi les habitations menacées par les ravins.
Pour Trésor Kashala, ces avancées ne sont pas seulement techniques : elles symbolisent un tournant pour la ville de Mbuji-Mayi.
"Par exemple, sur les ravins Mulamba wa Mpoyi et Tatu Nkongolo les travaux évoluent normalement. Et d'ici deux mois, les travaux pourront être achevés. Ces réalisations traduisent une véritable amélioration de la mobilité urbaine", a poursuivi Trésor Kashala.
Il a par ailleurs indiqué qu'il faudrait repenser la politique de gestion des infrastructures routières, notamment dans la lutte contre l’insalubrité dans cette région centre du pays.
Kazadi Lukusa, à Mbuji-Mayi