Le gouverneur de Kinshasa victime d’une rumeur autour d’une pétition fictive.
Une vive polémique agite les réseaux sociaux depuis plusieurs jours, accusant l’autorité provinciale de Kinshasa d’être à l’origine d’une manœuvre politique visant à affaiblir l’Assemblée provinciale. Selon des publications virales, des élus du groupe parlementaire 4AC et certains chefs coutumiers auraient été convoqués pour signer une pétition contre le bureau intérimaire, en particulier contre sa présidente actuelle. Des montants de 50 000 dollars auraient même été évoqués comme contrepartie à ces signatures.
Cependant, des sources proches de l’autorité provinciale démentent catégoriquement ces allégations, les qualifiant de « rumeurs orchestrées » et de « pure désinformation ». Selon ces sources, aucune démarche parlementaire n’a été initiée ni soutenue par l’exécutif provincial, et les accusations relayées en ligne ne reposent sur aucun fait vérifiable.
Cette controverse survient dans un contexte déjà marqué par des remous internes au sein de l’Assemblée provinciale, notamment après la mise en cause du président Lévi Mbuta par une pétition. Les tensions entre certains groupes parlementaires et le bureau intérimaire semblent alimenter une atmosphère propice aux spéculations.
Les proches de l’autorité provinciale appellent à la vigilance face aux manipulations médiatiques et aux campagnes de diffamation qui circulent sur les réseaux sociaux. Ils réaffirment l’engagement de l’exécutif à respecter les institutions provinciales et à œuvrer dans le strict cadre légal.
Il revient désormais aux instances compétentes, tant judiciaires que parlementaires, de faire la lumière sur ces accusations et de déterminer s’il y a eu tentative de déstabilisation ou propagation de fausses informations. En attendant, les sources proches du pouvoir provincial maintiennent que cette affaire relève d’une construction médiatique sans fondement.
Tiré de LES GRANDS TITRES