Dans un entretien accordé à 7SUR7.CD le lundi 24 novembre 2025, certains agriculteurs de cacao ont plaidé pour le renforcement d’un dispositif sécuritaire afin de mettre en déroute des personnes qui se déguiseraient aux rebelles d'Allied democratic forces (ADF) dans l'optique de voler ce produit champêtre en province de l'Ituri.
Pour pallier cette problématique impactant l'économie iturienne, certains agriculteurs ont plaidé pour le renforcement des dispositifs sécuritaires, dans un contexte marqué par l'inaccessibilité pour des agriculteurs des territoires d'Irumu et Mambasa dans leurs champs.
"Mes enfants ont abandonné les études actuellement, car je dépendais au maximum de mes activités champêtres. Aujourd'hui, je n'ai plus accès dans mon propre champ suite à l'activisme des détenteurs illégaux d'armes et surtout pendant cette période de récolte", a indiqué un agriculteur sous couvert d'anonymat.
En territoire d'Irumu et Mambasa actuellement producteurs de cacao, des entreprises œuvrant dans l'achat de ce produit ont de leur part souligné la mauvaise fermentation de la part des agriculteurs.
La baisse de prix de cacao a, selon les commerçants, impacté le secteur économique dans des zones de production.
"Je suis commerçant et vous savez que lorsqu'il y a production de cacao, nous aussi, nous trouvons de l'argent grâce à leur achat. Mais avec cette baisse, nos marchandises s'achètent avec délestage actuellement", a indiqué un commerçant interrogé par 7SUR7.CD.
En province de l'Ituri un kilogramme de cacao qui se vendait jadis à 7$ se négocie actuellement à 3$, une baisse sensible qui impacte plusieurs secteurs.
Joël Losinu, à Komanda