4178 cherminots admis au régime général de Sécurité sociale : L’INSS contribue au plan de redressement de la SNCC

Mardi 7 octobre 2014 - 16:57

L’annonce de deux nouvelles vagues de 1898 pensionnés SNCC venus s’ajouter aux 2280 retraités admis en 2011 a été faite le 1er octobre à Lubumbashi par Mme Agnès Mwad, DG a.i. de l’INSS, en marge du lancement de paiement des prestations sociales du 3ème trimestre 2014 et de la célébration de la journée internationale des personnes du 3ème âge.
En marge du lancement de paiement des prestations sociales du troisième trimestre 2014, cérémonie organisée le 1er octobre 2014 à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Katanga, en présence de M. Modeste Bahati Lukwebo, Ministre de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance Sociale, la Directrice Générale a.i. de l’Institut National de Sécurité Sociale, Mme Agnès Mwad Nawej Katang a annoncé la signature de deux autres protocoles d’accord pour la prise en charge de 1898 pensionnés de la Société Nationale de Chemins de fer du Congo (SNCC) par l’INSS, constituant la 2ème et la 3ème vagues de pensionnés admis sous le régime général de sécurité sociale.
Il s’agit respectivement de 1448 et 450 agents pensionnés SNCC qui prestaient au Katanga (1292 pensionnés), au Kasaï Occidental (340 pensionnés), Kasaï Oriental (124 pensionnés), Sud- Kivu (54 pensionnés), Province Orientale (35 pensionnés), et Kinshasa (8 pensionnés).
Selon la patronne de l’INSS, ces deux protocoles d’accord sont l’aboutissement de nouvelles négociations tumultueuses engagées entre les deux parties depuis juillet 2013 jusqu’en juin 2014 et qui permettent aujourd’hui à l’INSS de prendre en charge 1898 autres pensionnés.
Ces accords, à en croire la même source, viennent s’ajouter au protocole d’accord conclu difficilement entre les deux parties en octobre 2011 pour la prise en charge d’une première vague de 2280 pensionnés de la SNCC et sont ainsi devenus des prestataires sociaux admis au régime général de sécurité sociale.
Avec les 1898 pensionnés SNCC admis à l’issue des deux derniers protocoles d’accord, le total de pensionnés de cette société pris en charge par l’INSS passe à 4178 pensionnés. Cette masse qui vient se greffer au fichier des retraités pris en charge par l’INSS est importante, reconnaît Agnès Mwad Nawej Katang.
La patronne de l’INSS n’a pas manqué de remercier le Chef de l’Etat Joseph Kabila pour sa détermination à améliorer les conditions de vie des Congolais ainsi que le Ministre Modeste Bahati pour l’intérêt que celui-ci accorde à la promotion de la sécurité sociale. Selon elle, la prise en charge de différentes vagues d’agents retraités de la SNCC  » est le couronnement d’un long et laborieux processus amorcé depuis juillet 2009 « .
Agnès Mwad Nawej Katang a également rappelé que ,  » dans le cadre du redressement de la SNCC, le Gouvernement de la République avait obtenu de la Banque Mondiale des financements dont une partie était destinée au paiement des arriérés de cotisations sociales dues à l’INSS, afin de permettre aux agents SNCC éligibles à la retraite de bénéficier des prestations sociales du régime général de sécurité sociale « .
En acceptant cette prise en charge malgré la modicité de l’argent versé par la SNCC par rapport aux énormes dépenses que l’INSS doit engager, Agnès Mwad dit se placer dans un véritable défi à relever, dans la mesure où le comité de gestion qu’elle dirige doit veiller à ce que cette masse importante de pensionnés prise en charge ne vienne déséquilibrer financièrement le régime. Ce qui aurait des conséquences désastreuses sur le plan social.
 » Le fait d’accepter de prendre en charge des travailleurs de la SNCC dans ces conditions est une façon de contribuer de manière significative à l’aboutissement heureux du plan de redressement de la SNCC.
Parlant des paiements de prestations sociales qui se font à termes échus et simultanément sur l’ensemble du territoire national sous son mandat, la DG a.i. de l’INSS a fait remarquer que cette grande performance est le fruit des mesures drastiques de redressement qu’elle a initiées avec l’autorisation de l’autorité de tutelle.
Ces mesures portent notamment sur la rationalisation de la gestion, le recadrage du système de mobilisation optimal des ressources financières par le drainage de l’essentiel des cotisations et de loyers vers le circuit bancaire, le réajustement du taux de loyer des immeubles de rapport de l’INSS, la bancarisation de la paie des prestations sociales à Kinshasa pour réduire les frais connexes, l’amélioration des conditions de travail, la création de 18 centres de perception à Kinshasa pour une sécurité sociale de proximité, l’émission d’une nouvelle carte biométrique de sécurité sociale, l’intensification des l’action de recouvrement des créances de l’INSS, et bien d’autres mesures.
Par Dieudonné Mbuyi K.