L’Udps a lancé un dernier ultimatum au secrétaire général de l’Onu de convoquer le dialogue avant le 30 novembre. Le secrétaire général de l’Udps, Bruno Mavungu qui s’exprimait mercredi devant la presse, a
rappelé que son parti continue à constater de nombreux atermoiements injustifiés. Il a rappelé que l’Udps respectueuse de la constitution et des lois du pays, a toujours exigé que les élections se tiennent
dans le délai constitutionnel. D’ailleurs, Mavungu se félicite de la dernière déclaration des évêques catholiques qui rappelle à l’ordre les participants au dialogue sur la ligne à ne pas franchir. Le parti d’Etienne Tshisekedi s’inquiète du rapport des experts de l’Organisation internationale de la francophonie et de la Linelit sur le fichier électoral et des corrections qu’il faut apporter pour rendre le processus électoral crédible. Bruno Mavungu estime que seul
le dialogue peut conduire à la désignation concertée des animateurs devant piloter la commission électorale nationale indépendante. C’est pourquoi, il exige la tenue urgente du dialogue. Ainsi, Il a confirmé la tenue du meeting pour le samedi 21 novembre devant la permanence du parti à Limeté. Pour Mavungu, c’est un moyen de faire pression au conseil de sécurité de l’Onu et à l’Union africaine. Par ailleurs, la direction de l’Udps a dénoncé une lettre diffusée sur les réseaux sociaux faisant état de la pression qu’exercent certains membres de la
famille biologique de Tshisekedi sur ce dernier pour le contraindre d’aller au dialogue. Mavungu considère cette campagne de mauvais gout comme un simple acharnement et met en garde ses auteurs qui seraient, selon lui, bien identifiés.
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