Plusieurs agents et intermédiaires de ce commerce illicite arrêtés pour raison d’enquête.
Hier mardi aux premières heures de la matinée, la commune de Ngaliema a été prise d’assaut par des équipes d’élite de la police nationale chargée de réprimer le trafic de stupéfiants et de l’arac (alcool fort de fabrication locale) à travers la capitale !
Déployées n petits groupes sous la conduite des renseignants plutôt très discrets, ces équipes spécialisées de la police nationale sont entrées en action en sillonnant des rues où elles étaient censées pouvoir prendre la main dans le sac vendeurs et consommateurs de drogues (sous toutes les formes rencontrées dans la capitale) d’une part, et fabricants, vendeurs et consommateurs de l’alcool local « Lotoko », d’autre part !
Une heure ou deux de fouilles systématiques ont permis à la police de découvrir les bottes secrètes cachées en différents endroits dans les quartiers en plus d’un nombre incroyable de fumeurs et/ou de buveurs déjà ivres de leurs fortes émotions.
De petites boules de chanvre (cannabis) non autrement identifié prêts à être livrés aux premiers venus ; de petites bouteilles en plastique pleines ou à moitié pleines du précieux liquide extra clair (le lotoko) ou encore des demi fûts bourrés de pâte fermentescible prête à la distillation !
Ils ont réagi vigoureusement …
Devant toutes ces preuves établissant qu’ils étaient bel et bien sur le chemin de leurs cibles visées, les policiers n’ont pas hésité un seul instant de passer les menottes aux poignets de celles-ci avant de les conduire aux postes les plus proches de la police pour des interrogatoires en règle.
Accourues de toutes parts, des foules entières se sont déplacées pour accompagner les personnes arrêtées, mais aussi pour supplier les policiers de les relâcher avant d’arriver à destination !
Mais devant la fermeté des policiers déterminés à mener à bien leur mission, des groupuscules d’inciviques au nombre desquels se » trouvaient sans nul doute des consommateurs avérés des produits prohibés par la loi ont tenté d’utiliser la force pour libérer les personnes arrêtées.
Au premier jet de projectiles lancés dans leur direction, les policiers ont réagi vigoureusement en faisant exploser deux bombes lacrymogènes et en tirant quelques balles réelles en l’air pour disperser la foule !
Pris de panique, les habitants qui étaient tenus jusque là à l’écart de l’événement sont restés casaniers pendant plus de la moitié de la journée d’hier mardi à Ngaliema. Jusqu’où ira cette campagne de répression du trafic de stupéfiants et de l’arac qui mérite d’être encouragée par le gouvernement ?
KAMBALE MUTOGHERWA