La compétence en référé-liberté dans l’affaire de la FEC : ASAMAF alerte sur la dérive vers une dangereuse extension de la juridiction du Conseil d’Etat (Tribune)
Depuis quelques temps, on assiste à une activité sans égale dans le passé du juge administratif congolais, en particulier du juge administratif suprême qu’est le Conseil d’Etat. Il faut en principe que cela nous réjouisse parce que, la mise en place du juge administratif est un élément important dans l’édifice de l’Etat de droit que l’on veut construire, tant la soumission de l’Administration au droit et la protection des droits et libertés contre les excès de ceux qui exercent le pouvoir exécutif sont ses compétences principales. Mais, un petit bémol doit être mis dans cette réjouissance.