Politique

Le Conférence Episcopale Nationale du Congo(CENCO) a procédé hier jeudi 17 décembre 2O15 à la bénédiction de l’immeuble « Marie-Reine de la Paix », ou « Mama Boboto » en lingala, situé sur les avenues des Huilleries dans la commune de Gombe à Kinshasa. La cérémonie a été présidée par le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya. L’immeuble construit par l’Eglise catholique a été bénie par le président de la CENCO, Monseigneur Nicolas Djomo, évêque du Diocèse de Tshumbe dans le Sankuru. Il compte 5 étages assortis de salles de conférence et de restaurant.

Des sources généralement bien informées à Kinshasa, nous apprenons que Joseph Olenghankoy, leader des FONUS, un des partis de l’Opposition qui n’ont cessé d’élever la voix pour appeler l’actuel Chef de l’Etat qui en est à son second et dernier mandat à la tête du pays à ne plus briguer un autre mandat, ferait l’objet d’un mandat de comparution du Parquet général de la Gombe. Le Parquet aurait en effet invité l’enfant terrible de l’Opposition congolaise à se présenter ce vendredi 18 décembre , afin qu’il soit entendu sur des infractions qui lui seront signifiées sur place.

Les axes Rutshuru-Bunagana, Rutshuru-Ishasha, Rutshuru-Kanyabayonga et Rutshuru-Kibumba seront désormais desservis en électricité. Grâce à la centrale hydraulique Matebe, inaugurée le mercredi dernier par le chef de l’Etat, cette partie de la province du Nord-Kivu est désormais alimentée par 13,6 MW. Un manière pour Joseph Kabila de booster l’économie de ce coin de la République et relancer le tourisme.

« Nous attendons un consensus sur le calendrier électoral ... en vue de faire du progrès immédiatement. Mais le plus important, c’est de faire la révision du fichier électoral et maintenant ». Ce ton du diplomate britannique est assez explicite. Face à lui, le président de la CENI, Corneille Nangaa, a bien perçu la préoccupation de l’ambassadeur Graham Zebedee du Royaume-Uni qui tient à voir le chronogramme électoral demarrer au plus vite. Il en est de même pour l’émissaire du Pape.

Dans une déclaration faite jeudi 17 décembre, le secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-Moon interpelle le personnel de son organisation contre l’exploitation sexuelle et les abus de pouvoir. Il a adressé ce message suite à l’enquête externe indépendante sur la réaction de l’Organisation des Nations unies aux allégations d’exploitation et d’atteintes sexuelles et d’autres infractions graves qui auraient été commises par des membres de forces militaires armées qui ne sont pas placées sous le commandement de l’ONU en République centrafricaine.

Des partis, personnalités, leaders et députés de l’opposition ont rejoint le cartel constitué de Ruberwa, Z’haidi, Bitakwira, Mbikayi et Bonane. L’adhésion au dialogue de ces nouveaux venus démontre que la campagne d’explication que mène ce groupe pro-dialogue, porte déjà ses fruits. Steve Mbikayi est confiant que tout le monde viendra mêmes les sceptiques et les radicaux.

En 2006, les Congolais écoutaient avec émotion le discours d’investiture de Joseph Kabila, premier président issu d'élections jugées crédibles en RDC. L’ex-Zaïre revenait enfin à la vie après une guerre civile qui avait fauché la vie de millions de Congolais, jeté la plupart d’entre eux sur le chemin de l’errance et plongé le pays dans une misère indescriptible.

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Les dégâts causés ces derniers temps par des pluies qui tombent en série sont énormes, aussi bien à Kinshasa qu’en province. La ville de Boma, première capitale de la RDC ne fait pas exception. Selon des sources émanant de la Croix-Rouge, cinq personnes sont mortes, noyées dans la rivière Kalamu de la commune de Nzadi à Boma, après la pluie diluvienne qui s’y est abattue dans la nuit du dimanche à lundi.  

Outres les organisations de la Société civile et formations politiques du pays, la communauté internationale a aussi débattu de cette situation des nouveaux majeurs!   La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) procède, depuis la mise en place de son nouveau bureau, à l’évaluation du processus électoral en RD Congo. Un processus que cette centrale électorale a conduit jusque-là, alors dirigée par l’abbé-président Malumalu, qui avait démissionné de cette institution d’appui à la démocratie pour raisons de santé.