Dans une résolution diffusée à Kinshasa le dimanche 1er mai 2016, journée de la fête du Travail, sur les cinq cents partis politiques congolais, une dizaine de petits partis politiques ont déclaré ce qui suit :
Politique
Partant de l’expérience scandaleuse de l’élection des gouverneurs dans les 21 provinces issues du démembrement, la Cenco craint que le processus électoral ne soit compromis à l’avance. Bien plus, elle émet des réserves quant à la tenue prochaine des élections transparentes et apaisées.
Etonnant que le président de l’assemblée nationale ait décidé d’écarter de la liste des députés Ne Kongo ayant accompagné la dépouille de Kombo Nkisi à Kisantu, l’opposant Jean Claude Vuemba, pourtant président du caucus des élus de cette province. Vuemba lui- même l’affirme sans jambage. D’abord, une liste avait été élaborée pour que quinze élus Ne Kongo accompagnent la dépouille de leur collègue jusqu’ à l’inhumation dans son village de Kayinika à Madimba.
Alors que le dialogue politique national se dessine entre trois camps, à savoir la Majorité présidentielle, l’Opposition et la Société civile, le M17, qui se considère comme un parti centriste, exige un quota dans le comité préparatoire. Message directement orienté vers le facilitateur désigné de l’UA, Edem Kodjo.
Le facilitateur du dialogue national en RDC, le Togolais Edem Kodjo, a visiblement du pain sur la planche dans l’accomplissement de la tâche lui confiée par l‘Union africaine.
Se tiendra-t-il ou se tiendra-t-il pas ? La question est sur les lèvres. Mais, avec l’ambiguïté qui entoure l’organisation, le dialogue risque d’accoucher d’une souris.
Cinq mois viennent de s’écouler d puis que le chef de l‘Etat a igné une ordonnance instituant le dialogue politique. Bien que l’Union africaine ait nommé le facilitateur en la personne d’Edem Kodjo, le train tarde à quitter la gare, compte tenu de la divergence de vues autour de la désignation des membres devant faire partie du comité préparatoire.
C’était pré visible. Le contraire aurait étonné. On savait déjà que la question orale avec débat adressée au Premier ministre, Matata Ponyo Mapon, se transformerait en motion de censure. Tout le monde le prédisait. Au plus ha ut niveau de la Chambre basse du Parlement, le schéma était tracé d’avance. L‘honorable Mbindule Mitono, initiateur de la question orale, n’a été que l’exécutant, sous-traitant d’un complot visant directement Matata.
La République démocratique du Congo est véritablement un pays de contradiction.
Dans les couloirs du pouvoir en place à Kinshasa, Moïse Katumbi Chapwe est un homme à abattre. Tous les moyens sont bons. Les stratèges de tous bords et de tous acabits sont mis à contribution pour atteindre cet objectif que les proches de l’ancien gouverneur du Katanga qualifient d’ignoble et de satanique.
Un travail de sape a été lancé dans les médias proches du pouvoir aux fins de fragiliser davantage le candidat désigné du G7 à la présidentielle 2016.
Un ministre et un député national membre du Bureau politique de la Majorité ont tenté d’influencer la conclusion de la question orale avec débat adressée à Matata Ponyo. Objectif : épargner le chef du gouvernement d’une éventuelle motion de censure.
Le 1er mai de chaque année marque la célébration de la Journée internationale du travail. En République démocratique du Congo, cette année, la journée a été célébrée le samedi 30 avril sous le thème « construire l’avenir avec un travail décent ».
Des centaines de syndicats de l’administration publique réunis au sein de la Confédération syndicale du Congo et des syndicats autonomes ont commémoré la traditionnelle fête du travail dans l’unité d’action à la place du Cinquantenaire.
La Majorité présidentielle serait-elle en ébullition, en totale agitation alors que s’approche la tenue quasi certaine du dialogue politique ?
C’est en tout cas le spectacle offert à l’Assemblée nationale, dont le perchoir échoit ç Aubin Minaku, à l’occasion de la question orale adressée au premier ministre Augustin Matata Ponyo. Le député national Mbindule Crispin, auteur de ladite question orale, demandait en fait au chef du gouvernement de présenter son bilan quatre ans après son accession à la Primature, de faire l’évaluation du programme gouvernemental.