L’ex-Katanga, le Kasaï Central, le Lomami et le Sankuru aux premières loges pour servir de mèches à l’exploitation planifiée …
Un problème d’une extrême gravité qui mérite de retenir l’attention de la communauté internationale se pose présentement en République démocratique du Congo.
Politique
L’ambassadeur britannique Graham Zebedee propose quelques réflexions sur l’importance de la justice internationale, suite à la récente ouverture de poursuites judiciaires nationales contre Germain Katanga.
Le procès national du criminel de guerre congolais Germain Katanga a commencé le 3 février 2016.
Samedi 12 et dimanche 13 mars, l’UDCO, un des grands partis politiques de la Majorité présidentielle, a organisé, à Lubumbashi, chef-lieu du Haut-Katanga, son premier congrès ordinaire. «Ensemble, nous gagnerons », c’est le thème de ces importantes assises qui feront désormais date. Si hier, c’était à la faveur du lancement officiel de ce parti, lé rendez-vous d’aujourd’hui, par contre, c’est pour sa consolidation.
Lors d’une réunion de stratégie tenue la veille de la rentrée parlementaire du 15 mars 2016, le président de l’Assemblée nationale a décidé d’encourager l’identification des auteurs des détournements récurrents des deniers publics. Décision confirmée dans son allocution de circonstance. Objectif : retisser les liens avec les compatriotes et les partenaires déçus par l’impunité et rattraper le retard enregistré dans ce secteur.
Chaque chose compte désormais pour aider le gouvernement à juguler la décélération du rythme de la croissance.
En véritable nationaliste convaincu et avisé, le Vice-premier ministre, ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale, le Professeur Willy Makiashi, a séjourné à Bandundu ville du 11 au 14 mars.
Personne au sein de la MP comme de l’Opposition ne sait dire où lé pays va. Chaque camp y va de sa thèse, sans que le petit peuple n’arrive à voir le bout du tunnel dans la crise politique qui secoue la Rdc.
Au niveau de l’Opposition, l’on se tue à annoncer que tout s’arrête ce 19 décembre à minuit.
Thèse que bat en brèche la Majorité présidentielle qui soutient mordicus le principe de la continuité de l’Etat.
Et voilà qu’au menu du débat qui fait rage, l’Opposition en rajoute encore.
La session parlementaire ordinaire de mars est ouverte. Elle s’annonce d’ares et déjà très mouvementée. Du fait des discours des présidents de deux Chambres du Parlement apparemment à l’antipode l’un de l’autre. Léon Kengo wa Dondo, président du Sénat, a centré son allocution sur le respect de la Constitution.
Sauf changement de dernières minutes, c’est le lundi 21 mars prochain, à 14 heures, heure de La Haye, siège de la Cour Pénale Internationale, que la chambre de première instance III de la CPI rendra son jugement dans l’affaire opposant le procureur contre le sénateur Jean-Pierre Bemba Gombo. La chambre de première instance III de la CPI instruit l’affaire Bemba est composée de la juge Sylvia Steiner, de la juge présidente Joyce Alouch et de la juge Kuniko Ozaki.
En attendant la décision des juges, deux scénarios se dessinent déjà.
La première session de 2016, s’est ouverte hier mardi 15 mars, conformément aux articles 115 de la Constitution et 74 du règlement intérieur du Sénat. C’était en présence des autorités civiles, militaires et diplomatiques, habituellement conviées à la cérémonie de la rentrée parlementaire. Elle a été présidée, comme à l’accoutumée, par le président de la chambre haute du Parlement, Léon Kengo wa Dondo. A son ordre du jour, elle comporte plusieurs matières dont 13 nouveaux projets de loi déposés par le gouvernement, la veille de la clôture dé la session de septembre ou en intersession.
Honorable Président de l’Assemblée Nationale et Estimé collègue,
Monsieur le Premier Ministre,
Monsieur le Président de la Cour constitutionnelle,
Monsieur le Procureur général près la Cour constitutionnelle,
Monsieur le Premier Président de la Cour Suprême de Justice,
Monsieur le Procureur Général de la République,
Honorables Membres du Bureau de l’Assemblée nationale et du Sénat,
Honorables Députés et Sénateurs,
Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement,
Mesdames et Messieurs les Membres des Institutions d’appui à la démocratie,
Monsieur le Président de l’Assemblée provinciale de Kin