Attendu plusieurs fois, mais chaque fois reporté à cause des incidents de procédure, saut changement de dernière minute, le verdict dans l’affaire opposant le procureur de la CPI à Jean-Pierre Bemba va probablement être prononcé le lundi 21 mars prochain à la Cour Pénale Internationale de la Haye aux Pays-Bas. C’est la chambre de première instance III qui a rendu publique hier cette information.
Politique
Mise au point.
La manchette de votre édition n° 4188 du mardi 2 février 2016 intitulée «Samy Badibanga entrevoit une transition» a fait le buzz sur la toile, et suscité de nombreuses réactions dans l’opinion.
Le collectif de 33 ongs des droits de l’homme est monté au créneau pour dénoncer la coupure des signaux des télévisions Nyota et Mapendo appartenant à l’ancien gouverneur Moise Katumbi, ayant basculé dans l’opposition. Elles ont exigé la rouverture sans condition de ces deux chaines de télévision comme aussi la télévision Jua de l’opposant Jean Claude Muyambo. Pour Georges Kapiamba, le président de ce collectif et de l’Ong Accès à la Justice, le régime cherche à étouffer les libertés publiques. Il est inadmissible qu’on taise toutes les autres voix opposées au pouvoir.
Il est monté au créneau. De Bruxelles où il se trouve, le président du groupe Udps et alliés, Samy Badibanga a rappelé son opposition à toute idée de transition. Ses propos parus dans Jeune Afrique et relayés par le quotidien kinois La Prospérité ont peut-être prêtés à confusion. Nulle part dans les colonnes de Jeune Afrique, il a soutenu le dialogue made in Kabila ou une quelconque idée de transition.
Le facilitateur de l’Union Africaine, Edem Kodjo rencontrera le président de l’Udps, jeudi à Bruxelles. Le rendez-vous initialement annoncé mardi a été reporté pour jeudi. Les deux hommes doivent parler dialogue même si les conditions posées par Etienne Tshisekedi paraissent compliquées. Le diplomate togolais reste confiant. Nous allons échanger avec M. Etienne Tshisekedi et on a des bonnes raisons de croire que ça va bien marcher, a indiqué Edem Kodjo. A l’Udps, il est hors de question d’accepter un facilitateur désigné par l’Union Africaine.
Gardienne de la paix dans le monde, l’Onu craint que l’Afrique ne sombre dans l’arbitraire et l’anarchie. A Addis-Abeba où il a participé au sommet de l’Union africaine, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a invectivé les dirigeants politiques; particulièrement ceux qui ont pris le malin plaisir de torpiller les Constitutions de leurs pays aux fins de s’accrocher au pouvoir.
Contrairement à tout ce qui a été distillé dans la presse, c’est finalement demain jeudi à Bruxelles (Belgique) que le facilitateur désigné de l’Union africaine au dialogue politique en RDC, le Togolais Edem Kodjo, va rencontrer le président de l’UDPS, Etienne Tshisekedi wa Mulumba.
La rencontre est cruciale. A Kinshasa comme ailleurs, Tshisekedi passe pour le verrou central du dialogue proposé par le chef de l’Etat, Joseph Kabila.
L’opinion a donc des regards tournés vers Bruxelles où l’on s’attend à un ultime dénouement du dialogue. Tshisekedi va-t-il se dédire?
La guerre est déclarée entre le camp présidentiel et Moïse Katumbi, transfuge de la majorité passé dans l’opposition et probable candidat à la prochaine présidentielle. Dernier événement en date, un curieux accident de la route que certains assimilent à une tentative.
Dans un Communiqué signé par Buanga Sakala di Pambu, ci-devant Vice-président National du CDER en charge de l’Emergence et de la Communication, le parti cher à Jean-Lucien Bussa alerte l’opinion sur la surveillance rapprochée de son président en vue d’un contrôle de tous ses mouvements à cause des manifestations organisées sous sa modération, pour commémorer les martyrs de la démocratie tombés les 19, 20, 21 au 25 janvier 2015. Ci-après, l’intégralité du Communiqué du CDER.
Pour voler plus haut, l’aigle commence toujours par la rampe’’, a déclaré hier, mardi 2 février 2016, Matata Ponyo, lors d’une conférence de presse axée notamment, sur des questions d’actualité ainsi que sur la situation économique du pays. A tout prendre, il n’y a point de recettes miraculeuses aux maux qui, depuis des temps immémoriaux, rongent la RDC. A ce stade, ce qui est important, c’est de poser les bases et d’y travailler conséquemment.