Politique

Des incertitudes planent sur l’avenir du Groupe de sept partis politiques exclus de la Majorité présidentielle en septembre dernier pour avoir adressé une lettre ouverte au président Joseph Kabila exigeant le respect de la constitution.

« Le leadership selon le modèle de Jésus-Christ : la Justice », est le thème exploité à l’issue du 10ème Déjeuner National de Prière, organisé samedi 14 novembre 2015, par le Vice-président honoraire de la République, Me Azarias Ruberwa. Cette grande rencontre constitue une manière de renforcer la communion entre leaders. Plusieurs personnalités ont rehaussé de leur présence à ce rendez-vous pour partager leur expérience.

L’espoir semble poindre à l’horizon après la confusion qui a plané autour de la convocation du Dialogue politique en République démocratique. Le dernier verrou qui avait opposé l’Udps d’Etienne Tshisekedi à la Majorité présidentielle, a fini par sauter.

Voici un florilège des petites phrases assassines adressées du 2 au 14 novembre par l’ancien ami de Jean-Pierre Bemba à son désormais ex-mentor de la Majorité présidentielle.   Olivier Kamitatu se tient éloigné de la presse depuis son départ du gouvernement et de la Majorité présidentielle -MP. Mais lorsqu’il échange avec ses correspondants et amis politiques, l’ex-ministre du Plan multiplie des petites piques perfides à Kabila. Si bien que ses petites phrases contre son ancien mentor qu’il évite soigneusement de citer nommément sont de plus en plus nombreuses.

La mauvaise interprétation que certains Congolais font du fonctionnement de la structure de prix de produits pétroliers mise sur pied par le ministère de l’Economie nationale en vue d’analyser l’évolution de tous les paramètres dans la fixation des prix à la pompe vient d’obliger le ministère de l’Economie à sortir du silence pour donner des précisions permettant de dissiper les zones d’ombre.

» Ce n’est pas parce que nous péchons, nous les chrétiens, que tous les jours nous demandons qu’on change la bible « , a lancé le constitutionnaliste Le professeur André Mbata, constitutionnaliste de renommée internationale, a enseigné la Constitution, samedi 14 novembre 2015, à l’  » Université populaire « , une tribune d’expression libre initiée par l’ancien premier ministre Adolph Muzito, dans le cadre de l’alphabétisation politique et l’éveil de conscience du peuple congolais.

Tenant à participer aux élections, le Mouvement social qui n’en avait pas qualité compte tenu des réalités de l’époque s’est mué en formation politique sur base des statuts du MNR ayant changé d’appellation Une véritable guerre est menée contre le Mouvement social pour le renouveau, MSR en sigle, depuis que cette formation politique dirigée par Pierre Lumbi a changé de camps avec 6 autres anciens sociétaires de la Majorité présidentielle en constituant le G7.Me Yoko Yakembe se présente depuis un temps à l’opinion comme membre fondateur du MSR.

Me Yoko Yakembe est sorti du bois le jeudi 12 novembre pour revendiquer la paternité du MSR, au motif que ce parti fonctionne avec comme soubassement juridique l’acte d’agrément du MNR (Mouvement pour la Nouvelle République), lui délivré par le ministère de l’intérieur en 1991.

L’heure est aux débauchages et au reniement.

Alors que rien sur le terrain ne rassure quant à sa tenue effective, le dialogue attise déjà  la convoitise. Naïfs, la plupart de Congolais ne songent pas aux dessous des cartes. Des analystes sont formels : il y a un piège bien tendu autour de ce forum. Le scenario prévoit la nomination de 200 députés nationaux et 100 sénateurs pour constituer le nouveau Parlement de la transition. Ce qui ne peut être possible qu’après la dissolution du Parlement en exercice. La Majorité est-elle prête à tenter ce qui a tout l’air d’un saut périlleux ? Se  tiendra, se tiendra pas ?