Politique

Trois Vice-premier ministres (le PPRD Boshab), le MLC Thomas Luhaka Losendjolo), le Palu Willy Makiashi, deux ministres d’Etat (l’UFC Michel Bongongo) et Simon Banamuhere, douze ministres et une vice-ministre reconduits. Ci-après en intégralité l’ordonnance présidentielle qui a procédé à un profond remaniement ministériel. Douze ministres et une vice-ministre de l’ancienne équipe Matata sont reconduits. Matata II très politique est marqué par la présence de nombre de membres du MLC (opp., parti de Jean-Pierre Bemba Gombo) et de l’UFC (parti du président du Sénat Léon Kengo wa Dondo).
Des allocutions présidentielles constitutionnelles en ce mois de décembre fait flamber les paris des bookmakers. Le pouvoir est un exercice solitaire. On l’a écrit ici même (Le Soft International, 14 mars 2014). On expérimente chaque jour cette vérité. Après avoir écouté les siens et pris conseil auprès des sages, l’homme d’Etat s’isole, se met loin de tout vacarme décide, seul, en âme et conscience.
Ce qui bloque la nomination d’une équipe de «cohésion nationale» promise voici plus d’une année par le Chef de l’Etat, c’est la bousculade au portillon. Qui nommer, qui laisser sur le carreau? Entre quatre yeux, tous sont demandeurs. On ne le sait pas - le Congo est un pays où paradoxalement rien ne filtre ou, mieux, ce qui court la rue est loin de refléter la réalité - mais ce qui bloque la nomination d’une équipe de «cohésion nationale» promise voici plus d’une année par le Chef de l’Etat, c’est la bousculade au portillon. Qui nommer, qui laisser sur le carreau?
Réaction de la société civile suite au énième massacre. Appel à la solidarité internationale pour mettre fin aux tueries à répétition. La société civile décrète à partir d’aujourd’hui lundi deux journées de deuil sur toute l’étendue du territoire de Beni.
Les députés nationaux ont renvoyé, le vendredi 5 décembre dernier, le rapport relatif au projet de loi organique portant fixation des limites des provinces et de la ville de Kinshasa à la commission mixte politique, administrative et juridique (PAJ) – Aménagement du territoire.
Coup de théâtre dimanche 7 décembre à Kinshasa quand l’élu de Luiza a fait part de sa décision de suspendre momentanément l’examen de sa proposition de loi portant révision de la loi électorale à l’Assemblée nationale. L’ex-MLC réclame désormais un débat qui déboucherait sur un consensus électoral. Protagonistes : les partenaires de la RD-Congo, la Société civile, l’Opposition et la Majorité présidentielle réunis autour du speaker de l’Assemblée nationale. Ça ne passera pas inaperçu.
Reporté au 15 septembre à la clôture de la session parlementaire. L’opinion nationale qui avait attendu d’abord le samedi dernier avant la confirmation annoncée aujourd’hui doit encore retenir son souffle. En effet, il nous revient d’apprendre que le Président de la République ne pourra s’adresser à la Nation à travers les deux chambres du Parlement réunies en Congrès que le 15 décembre. A la place, c’est-à-d ire aujourd’hui, sauf imprévu, les membres de la Cour constitutionnelle seront probablement installés. Le décor pour un gouvernement de cohésion nationale est planté.
La plateforme de l’Opposition dénommée Coalition pour le Vrai Dialogue (CVD) accuse le gouvernement d’avoir détourné de leur objet politique, depuis 2012 jusqu’à 2014, tous les fonds budgétisés pour l’organisation des élections, soit plus de 520 millions de francs congolais. Au cours d’un point de presse organisé le samedi 6 décembre 2014 dans la commune de la Gombe, le Coordonateur adjoint de la Coalition pour le Vrai Dialogue (CVD), le député Koloso Sumaili, a affirmé que les montants affectés au financement des élections ont été affectés à la réalisation des projets non budgétisés (cas de
Depuis que l’initiative de révision constitutionnelle en Afrique a provoqué des dégâts politiques que l’on sait au Burkina Faso, le cercle de ses partisans s’est considérablement vidé de ses inconditionnels aux quatre coins du continent. La classe politique congolaise n’échappe pas à la morosité ambiante. Hier dimanche, un véritable coup de théâtre a été enregistré à partir de la « ville haute » de Kinshasa.