Sécurité

 Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo "FARDC" annoncent avoir neutralisé 81 éléments des groupes armés en Ituri depuis le début du mois de septembre 2021. Il s'agit des miliciens CODECO (Coopérative pour le Développement du Congo), ceux du Front Patriotique et Intégrationniste du Congo (FPIC) et les terroristes ADF et leurs alliés. Parmi les rebelles neutralisés, figure un chef rebelle autoproclamé général d'une faction de la milice CODECO.

L'armée congolaise confirme l'intrusion, sur le sol congolais, des éléments de la Rwandan defence force (RDF), les forces armées rwandaises, le matin de ce lundi 18 octobre 2021, via le groupement de Buhumba, en territoire de Nyiragongo (Nord-Kivu). Au cours d'une intervention à la presse ce même lundi à Goma, le porte-parole de la 34e région militaire rapporte que ces soldats rwandais ont momentanément occupé 6 villages congolais, qu'ils ont même pillé avant de se retrancher dans leur pays.

L'opération de recrutement au sein des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) se poursuit au Grand Nord-Kivu. Dans l'espace Butembo-Lubero, l'armée a dû enregistrer plus de 50 candidats en l'espace de deux semaines. 

6 miliciens Maï-Maï ont été tués le dimanche 17 octobre 2021 par les Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans le village de Kitakandi, près de Butembo. Ces derniers commandés par le nommé Baraka sont principalement actifs en territoire de Lubero (Nord-Kivu). Dans une note ce lundi 18 octobre, le porte-parole des opérations militaires Sokola 1 au Grand Nord-Kivu, le capitaine Anthony Mualushayi parle aussi de quelques armes récupérées.

Des militaires de Rwandan défence force (RDF) ont été arrêtés le matin de ce lundi 18 octobre 2021 par les autorités congolaises au groupement Buhumba, en territoire de Nyiragongo (Nord-Kivu). Selon l'administrateur militaire de ce territoire, ces soldats ont frauduleusement traversé la frontière congolaise pour poursuivre de petits commerçants congolais. Ce qui a provoqué un incident diplomatique entre les 2 pays. Toutefois, le colonel Malosa Mboma indique que des tractations sont en cours pour déterminer le sort de ces éléments.

Des éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont été déployés à Bibokoboko en territoire de Fizi afin de rétablir l'ordre suite aux affrontements signalés depuis mercredi 13 octobre dernier entre deux groupes rebelles dans cette partie de la province du Sud-Kivu. La confirmation est faite par le Major Dieudonné Kaseraka, porte-parole de l'armée dans la partie Sud du Sud-Kivu lors d'une adresse à la presse, le samedi dernier. A en croire ses propos, Bibokoboko centre est déjà sous le contrôle des éléments FARDC.

Le député national Tembos Yotama, élu de la ville de Butembo a présenté à l'Assemblée nationale, lors de la plénière du jeudi 14 octobre 2021 sur la prorogation de l'état de siège, un rapport détaillé sur les massacres des civils dans les territoires de Beni (Nord-Kivu) et d'Irumu (Ituri) intitulé « terrorisme, djihadisme ou génocide Nande ? ».

Le président de l'Assemblée nationale, Christophe Mboso N'kodia, a, au cours d'une plénière organisée le jeudi 14 octobre 2021, recommandé au gouvernement congolais de prendre toutes les dispositions urgentes pour assurer la sécurité de la population à Baraka, dans le territoire de Fizi au Sud-Kivu. À noter que l'intervention de Christophe Mboso faisait suite à la motion d'information du député national Claude Nyarugabo, qui a exposé à l'Assemblée plénière la dégradation de la situation sécuritaire dans cette partie du pays. 

Le député national Jean-Baptiste Kasekwa pointe d'un doigt accusateur Christophe Mboso après l'autorisation, par l'Assemblée nationale, de la 10e prorogation consécutive de l'état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri.

L'Assemblée nationale a adopté au cours d'une plénière organisée ce jeudi 14 octobre 2021, le projet de loi portant prorogation de l'état de siège pour la dixième fois consécutive dans les provinces du Nord-Kivu et Ituri en proie à l'insécurité depuis plusieurs années. Sur 284 députés présents à la plénière, 275 ont voté Oui, 8 députés ont voté Non et un autre s'est abstenu. Il sera ensuite envoyé au Sénat pour la seconde lecture avant sa promulgation par le chef de l'État.