Sécurité

Des accrochages ont opposé les éléments de l'armée congolaise "FARDC" aux présumés rebelles ADF, dans la matinée de ce vendredi 03 juillet 2020 à Mukoko, une agglomération située à une dizaine de kilomètres de Oicha-centre sur l'axe routier Oicha-Eringiti, en territoire de Beni dans la province du Nord-Kivu. Selon les forces vives du groupement Bambuba-Kisiki, un civil qui a reçu une balle est décédée sur place. Son corps a été déposé à la morgue de l'hôpital général de référence d'Oicha.

14 bandits à mains armées ont été arrêtés le jeudi 2 juillet 2020 à Lubumbashi dans le Haut-Katanga par les unités spécialisées de la Police Nationale Congolaise (PNC).  Ces malfrats ont été présentés le même jeudi à la presse par le ministre provincial en charge de l'intérieur, Fulbert kunda.  Quelques armes et effets militaires appartenant à ces criminels ont été saisis à cet effet. A cela, s'ajoutent plusieurs cartons de boissons alcoolisées et de dizaines de bidons  d'alcool frelaté qui ont été incinérés dans la cour du ministère de l'intérieur. 

L’ONG-DH Convention pour le Respect des Droits de l’Homme (CRDH), coordination urbaine de Beni a, dans une déclaration d’évaluation sécuritaire du mois de juin 2020, affirmé avoir comptabilisé plus de 15 attaques mises à l’actif des rebelles d’Allied Democratic Forces (ADF) et des miliciens Mai-Mai, dans le secteur de Ruwenzori. La CRDH-Beni dresse également un lourd bilan de plus ou moins 60 personnes dans ces attaques sanglantes. Elle affirme par ailleurs que plusieurs autres ont été prises en otage.

Au total 30 officiers de l'armée, de la police nationale congolaise et des services de renseignement prennent part à un atelier de renforcement de capacité sur le "Do no harm" attendez, ne pas nuire à Tshikapa. Cette formation est organisée par L'ONG Interpeace en partenariat avec L'ONG Action pour la paix et la concorde APC. C'est dans le cadre du projet de dialogue, médiation et réconciliation au Kasaï. 

La situation sécuritaire se détériore de plus en plus dans la province du Nord-Kivu malgré les opérations militaires en cours destinées à éradiquer les groupes armés qui endeuillent la population. Dans son traditionnel discours de clôture de la session parlementaire prononcé le lundi 29 juin 2020, le président de l'Assemblée Provinciale du Nord-Kivu, Robert Seninga, a fait savoir que plusieurs mouvements rebelles opèrent calmement dans cette province, hormis les plus connus qui sont les ADF et les hutus rwandais des FDLR.

Dans son adresse à la nation le lundi 29 juin 2020, à l'occasion de la célébration du 60è anniversaire de l'indépendance de la RDC célébrée chaque 30 juin, le président de la République a salué les efforts déployés par les forces armées congolaises pour mettre fin à l'insécurité dans l'Est. Selon Félix Tshisekedi, des pas importants ont été franchis dans ce combat contre les forces négatives dans cette partie du pays.

Un élément des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), a tiré à bout portant sur une fille d’une vingtaine d’année, vendredi 27 juin 2020, dans l’agglomération de Mahu, située à 10 Km de Makumo, en territoire de Mambasa. L’assassin est déjà aux arrêts.  La victime (Sylvie Kaghongo, Ndlr) est enfant à Sylvain Kaghongo, agent au sein de la Police de Circulation Routière (PCR) de Mambasa, dans le nord-est de la République Démocratique du Congo. Elle a été tuée après une dispute d'un chapeau avec ledit militaire.

Les éléments des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont repoussé une attaque rebelle assimilée aux miliciens Maï-Maï la nuit du vendredi 26 au samedi 27 juin 2020 à Maleki dans la localité de Bakila-Bakaiko à plus au moins 12km du centre du chef-lieu du territoire de Beni au Nord-Kivu. D'après Nicolas Kikuku, bourgmestre de la commune d'Oïcha qui livre cette information à 7SUR.CD ce samedi, les assaillants qui voulaient attaquer une position FARDC sur place ont été vite maîtrisés.

  Journaliste en Danger (JED), une Organisation Non Gouvernementale de défense des droits des chevaliers de la plume, s'inquiète des informations en sa possession faisant état de l'exécution du journaliste Bwira Bwalitse, directeur de la Radio Communautaire Bakumbule émettant à Kalembe dans le territoire de Walikale, pris en otage depuis le mardi 16 juin dernier par des hommes armés, assimilés aux rebelles Maï-Maï.