Sécurité

  Une position des gardes du Parc National des Virunga a été attaquée dans la matinée de ce mercredi 24 juin 2020, par des présumés rebelles Maï-Maï dans la localité de Nyamilima en territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu. D'après la société civile locale, 1 milicien Maï-Maï est mort lors de l'échange des tirs et 5 écogardes blessés, dont 4 qui sont dans un état critique.

  Dans le souci de consolider la paix et de renforcer la cohésion et la confiance entre les communautés ainsi qu'avec les autorités et les forces de l'ordre, l'ONG Interpeace a, en partenariat avec trois structures notamment Travail et Droit de l'homme "TDH", ouvert le mardi 23 juin 2020 à Kananga dans la province du Kasaï-Central, la formation d'une dizaine d'officiers des forces armées de la République Démocratique du Congo, de la police nationale congolaise et des agents de service de renseignement.

  Les forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont neutralisé 9 miliciens CODECO(coopérative pour le développement du Congo) à la localité Djaro dans le secteur des Walendu-Pitsi, en territoire de Djugu, province de l'Ituri. Le porte-parole du secteur opérationnel de l'armée en Ituri qui a rapporté la nouvelle à 7SUR7.CD, affirme que les forces loyalistes ont infligé cette perte à l'ennemi lors des affrontements qui les ont opposé le mardi 23 juin 2020 dans ladite localité.

  Au moins 5 civils ont été tués et 3 autres blessés dans une attaque rebelle perpétrée, mardi 23 juin 2020, dans la cité minière de Rubaya en territoire de Masisi au Nord-Kivu. Bilan provisoire  donné par Ayobangira Safari, député national élu de ce territoire. Ce dernier dénonce en même temps « le calvaire que  vit la population de Masisi malgré plusieurs alertes faites à l'intention des autorités compétentes ». Un bilan qui reste controversé.  L'administrateur du territoire de Masisi joint par 7SUR7.CD, parle de 4 morts et 4 blessés.

  Les étudiants de la communauté Banyamulenge au Sud-Kivu réunis au sein de la dynamique Ubumwe et Humura appellent  les autorités provinciales à assurer la protection de plus 1.000 déplacés de leur communauté, victimes des attaques à répétition dans le site de Mikenge. Dans une déclaration faite lundi 22 juin 2020, Ils appellent les autorités provinciales à sanctionner les auteurs des attaques à répétition contre les déplacés Banyamulenge.

  1 casque bleu indonésien a été tué, 4 véhicules de la Monusco détruits et les personnes à bord portées disparues lors d'une l'attaque rebelle des présumés ADF, lundi 22 juin 2020 tard dans la soirée au village Makisabo, sur la route Beni-kasindi, localité  Kilya, secteur de Ruwenzori territoire de Beni dans la province du Nord-Kivu.

  L'armée congolaise a lancé, dans la matinée de ce mardi 23 juin, des offensives contre un groupe rebelle Maï-Maï en constitution sur le mont Muhulungu dans le groupement Isale-Kasongwere, chefferie de Bashu, territoire de Beni (Nord-Kivu). Selon des informations militaires relayées par les forces vives, les assaillants viennent d'être délogés de leur campement par les FARDC et se sont repliés.

Les forces armées de la République Démocratique du Congo FARDC mettent en garde tous ceux qui propagent des messages d'intoxication et de désinformation visant à démoraliser les militaires au front. Cette mise en garde a été faite le vendredi 19 juin 2020 par le porte-parole du secteur opérationnel de l'armée en Ituri, au cours d'un point presse.

2 militaires des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont été tués samedi 20 juin 2020 lors d'une attaque rebelle contre leur position à Kamombo dans le territoire de Fizi au Sud-Kivu. La nouvelle a été confirmée à 7SUR7.CD ce dimanche 21 juin 2020 par le capitaine Dieudonné Kasereka, porte-parole du secteur opérationnel Sukola 2 Sud Sud-Kivu.

L'identification de tous les militaires des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) déployés dans trois provinces de l'Est du pays (Nord-Kivu, Sud-Kivu et Ituri), a démarré comme prévu le samedi 20 juin 2020 à Goma au Nord-Kivu. L'opération a été lancée par le général major Isidore Kahumbu, chef d'état-major des forces terrestres de l'armée congolaise. Le premier à être identifié, c'est le général Edmond Ilunga Mpeko, commandant de la 34ième région militaire.