Société

La Mission de l'Organisation des Nations-Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) a placé ses troupes « en alerte maximale » après l'irruption des miliciens de la Coopérative pour le Développement du Congo (CODECO) dans la ville de Bunia, en Ituri la matinée de ce vendredi 04 septembre 2020. La MONUSCO l'a annoncé sur twitter et affirmé que ces miliciens ont traversé la ville « sous bonne escorte policière et militaire ».

A la prison centrale de Bunia (Ituri), la psychose créée par l'entrée des miliciens CODECO dans la ville depuis le matin de ce vendredi 4 septembre 2020 ne baisse pas encore. Munis d'armes blanches et à feu, banderoles blancs pour les uns ou rouges pour les autres, ces combattants qui se sont rendus à la maison carcérale de la ville réclament la libération de leurs camarades arrêtés par les services de sécurité, à en croire plusieurs sources. La police et l'armée y ont vite été déployées pour parer à toute éventualité et les 2 camps se regardent en chiens de faillance.

Le ministre d'État des Ressources Hydrauliques et Électricité Eustache Muhanzi Mubembe, a effectué une visite d'inspection des travaux de construction du barrage hydroélectrique de Busanga dans la province du Lualaba. Accompagné notamment du gouverneur de la province Richard Muyej et du directeur général de la Société Nationale de l'Électricité (SNEL), Eustache Muhanzi Mubembe a salué l'évolution des travaux en cours.

La police a renforcé ce vendredi 4 septembre 2020 son dispositif devant l'ambassade de la République du Rwanda, pour empêcher la tenue d'un sit-in qu'organisent les mouvements citoyens afin d'exiger le départ de l'ambassadeur Vincent Karega. Sur place (commune de la Gombe ndlr), 4 jeeps de la police nationale congolaise ont été déployées. Des activistes des mouvements citoyens, notamment la LUCHA et Filimbi, réclament le départ de Karega, accusé de négationniste pour avoir nié la responsabilité du Rwanda dans les massacres de Mwenga au Sud-Kivu.

Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, n'a pas pris acte du sit-in prévu ce vendredi 4 septembre 2020 par les mouvements citoyens Lutte pour Changement (LUCHA) et Filimbi. En effet, ces deux mouvements citoyens avaient projeté ce sit-in ce jour pour exiger le départ de l'ambassadeur Rwandais en République Démocratique du Congo. Cependant, le gouverneur de la ville motive son refus d'autoriser cette manifestation du fait des mesures des restrictions édictées par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) contre la covid-19.

Un groupe de miliciens CODECO (Coopérative pour le Développement du Congo), en provenance du groupement Bedu-Ezekere, dans le secteur des walendu-Tatsi, a fait irruption tôt le matin de ce vendredi 04 septembre 2020 dans la ville de Bunia. Selon des sources sécuritaires, nombreux parmi ces miliciens se sont dirigés au bureau du secteur opérationnel des Forces Armées de la République Démocratique du Congo "FARDC", situé au groupement Tsere, vers la périphérie Sud-Ouest de Bunia.

Le vice ministre de la Justice, Bernard Takahishe Ngumbi, s'est rendu à la prison centrale de Makala, le 3 septembre 2020, pour s'imprégner de l'approvisionnement en produits de première nécessité pour ce centre de rééducation.  Au terme de sa visite, le vice-ministre a dit avoir constaté effectivement un problème d'approvisionnement mais qui tend vers sa fin. Bernard Ngumbi a assuré qu’un "rapport sera fait au premier ministre qui est le chef du gouvernement afin qu’une solution rapide soit trouvée". 

L'apôtre Christian Numbi Nkulu assumera désormais les fonctions de président du conseil provincial de l'Eglise de Réveil du Congo section Haut-Katanga.   La décision est tombée le mercredi 2 septembre 2020 à travers un communiqué officiel signé par Sony Kafuta, évêque général de l'Eglise de Réveil du Congo (ERC). Dans une interview accordée ce jeudi à 7SUR7.CD, l'apôtre Christian Numbi Nkulu est revenu sur sa mission à la tête de la présidence du conseil provincial de l'ERC. 

3 hommes identifiés comme « des contrefacteurs des permis de conduire » ont été arrêtés par les services de sécurité et présentés aux autorités provinciales ce jeudi 03 septembre 2020 à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu. Le ministre provincial des transports et voies de communication ainsi que son collègue en charge des finances qui ont présentés ces « criminels à la presse » au nom du gouvernement provincial, ont ordonné à la police de transférer le dossier au parquet afin qu'ils soient jugés en procédure de flagrance.

Au total, 739 violations des droits de l'homme ont été commises sur tout le territoire de la République Démocratique du Congo au mois de juillet 2020. C'est-ce que révèle le rapport du Bureau Conjoint des Nations-Unies aux Droits de l'Homme (BCNUDH) rendu public ce jeudi 3 septembre.  Selon cet organe des Nations-Unies, les cas de violations des droits humains ont, au regard de ces statistiques, augmenté de 10% par rapport au mois de juin durant lequel 670 violations ont été recensées.