Face aux enjeux de l’heure. MSR : François Rubota donne la position du Parti

Mercredi 20 juillet 2016 - 06:31
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C’est un regard froid et ironique que porte l’Honorable François Rubota Masumuko sur le paysage politique congolais et, plus particulièrement, sur certaines prises de positions de l’opposition. C’est sans langue du bois que le Secrétaire général du Mouvement Social du Renouveau (MSR) est sorti de sa réserve pour donner la position et la bonne compréhension de son parti sur l’Arrêt rendu par la Cour Constitutionnelle en date du 11 avril 2016, le Processus électoral, le Dialogue et la polémique du Referendum. Il dénonce le panurgisme médiatique. Il a fait appel pressant au sens de responsabilité face au précipice dans lequel, ils se lancent de peur d’engouffrer le pays et son peuple. Il clarifie que la RDC n’est pas à l’abri des menaces de ceux qui pensent que notre pays ne doit pas rester dans sa configuration actuelle. Il rappelle, a cet effet, le livre intitulé ‘’The Congo the heart of Africa’’ traduisez ‘’le Congo le cœur de l’Afrique’’. Dans ce livre, on décrit noir sur blanc le plan de la balkanisation de la RDC. Selon lui, ce plan est dans le tiroir, il n’attend qu’un facteur favorisant pour qu’il soit mis en application. Il appelle à la prudence. Il critique, par ailleurs, la démarche de Genval qui consiste à remettre les résolutions auprès du ministre belge des affaires étrangères au lieu de présenter au peuple congolais pour en décider. Seul l’esprit nationaliste, estime-il, peut rassurer le destin du peuple congolais. Donnant, ainsi, sa lecture de fait sur l’Arrêt de la Cour constitutionnel, il a précisé que cette cour n’a pas écrit une autre Constitution. Que l’opposition cesse de mettre la confusion dans les esprits de la population par rapport à cet arrêt. Beaucoup d’acteurs politiques parlent du processus électoral et du délai constitutionnel, s’est-il exclamé. Dans ce face-à-face avec la presse, lundi 18 juillet 2016, il les rappelle à l’histoire récente de ce processus. Le SG du MSR, resté fidèle à la Majorité Présidentielle (MP), dit que le délai constitutionnel a été entamé depuis 2012. « Ceux qui ont posés à longueur des journées des préalables et des conditions ne s’en étaient pas rendu compte en 2012. Ils sont rattrapés par l’histoire », déclare François Rubota. Tout le temps qu’on avait pour le changement de la Ceni, oubliant que le budget ne signifie pas qu’on a l’argent sur le plateau d’or pour organiser les élections, alors que c’est une projection ; la difficulté liée au fichier électoral ont fait que le temps n’a ménagé personne. C’est pour cette raison que le Chef de l’Etat a appelé au Dialogue inclusif que nous soutenons pour sortir un consensus aux élections que nous appelons de tous nos vœux pour qu’elles soient apaisées.  S’agissant de la polémique sur le référendum, celui qui est le SG du MSR, la grande sentinelle de la démocratie, estime, d’abord, que c’est un droit garanti à chaque citoyen de s’exprimer librement et, ensuite, que ça ne sert à rien de perdre du temps pour contester l’opinion de quelqu’un : « Mais au moment venu nous pouvons soumettre nos différends au peuple congolais par la voie du référendum pour départager les opinions par oui ou par non ».

Peter Tshibangu