Le gouvernement de la RD-Congo est déterminé à améliorer le social de sa population à travers l’agriculture. Samedi 27 septembre 2014, le ministre de l’Agriculture, Jean-Chrysostome Vahamwiti, a donné le coup d’envoi des 32 projets de recherche pour l’innovation agricole en RD-Congo. Ces projets rentrent dans le cadre de la dynamisation de la recherche pour le développement agricole dans le pays. Selon le ministre de l’Agriculture, chaque province va bénéficier de trois projets, sauf Kinshasa qui en aura deux.
Le ministre Jean Chrysostome a indiqué que dans le programme du gouvernement figure l’intégration des pratiques culturales en savane herbeuse pour la production du manioc et des maïs dans le Gungu au Bandundu avec comme innovation la culture durable par la sédentarisation. Il y a aussi la contribution à la promotion de la pisciculture dans le territoire de Kungu, dans la province de l’Equateur. « Un autre projet porte sur la production des rejets sains de bananier par micro propagation au Nord-Kivu. Il s’agit donc d’utiliser des antibiotiques pour traiter ces rejets de bananiers », a fait savoir le ministre de l’Agriculture. Cette première phase de subvention bénéficie d’une enveloppe d’USD 570.000. Et les 32 projets touchent toutes les provinces de la RD-Congo, à raison de 3 projets pour les 10 provinces, et 2 pour la capitale Kinshasa. Pour Jean-Chrysostome Vahamwiti, toutes ces innovations répondent aux objectifs spécifiques visés par son gouvernement. Il s’agit notamment, a-t-il poursuivit, de stimuler un forum d’interaction des chercheurs du secteur agricole, favoriser la recherche action, constituer une documentation sur base des résultats des projets de recherche à visée innovatrice. Et enfin, appuyer la formation universitaire à travers des étudiants et des chercheurs indépendants traitant des thèmes innovateurs du secteur agricole. Dans son allocution, le patron de l’agriculture a précisé que 11 universités du pays ainsi que 7 stations de l’Institution national d’études et de recherches agronomiques –INERA- vont jouer le rôle des point focaux de ces projets à travers toute la République. Tous ces projets sont prévus pour une durée de 3 ans, soit jusqu’en 2017.
Olitho KAHUNGU