De plus en plus, la République Démocratique du Congo excelle sur le non-respect des droits de l'homme et de l'instrumentalisation de la justice et des services spéciaux de la police. C’est chaque jour que les congolais quittent leur pays pour des raisons multiples, la plus souvent est celle de l’insécurité physique.
Des poursuites illégales caractérisent la police nationale, l’armée et les services spéciaux. Décrier à maintes reprises par les ONG des défenses des droits de l’homme, l'absence de sécurisation des témoins dans les affaires judiciaires demeurent encore un grand problème. Plusieurs témoins disparaissent et meurent dans plusieurs procès à travers le pays. Les nom sont légions Fidèle Bazana, disparu et déclaré mort, le chauffeur de feu Chebeya de la voix des sans voix, le chauffeur de Mamadou Ndala retrouvé mort 1 jours après son témoignage, Mulumba Mukadi aujourd’hui porté disparu alors qu’il devait témoigner dans un procès contre un politicien de la place, Lukiesa Fukiau Noelle en fuite suite à des menaces reçues après avoir porté plainte contre les policiers qui l’avaient violé, Shungu Sandra violée et tuée après avoir déclaré à la police qu’ elle avait reconnu un des bourreaux. Pour les habitués des palais de justice, il n’est ignoré par aucun que dans un procès pénal avec victime ou sans , l’audition des témoins, victime ou pas, reste le mode le plus usité d’administration de la preuve dans notre pays ou la police scientifique est encore à son état embryonnaire.
Malheureusement 90% des affaires pénale sont soldées par des acquittements pour la simple raison qu’un témoin à charge clé n’a pas ou n’a pas pu déposer suite à son indisponibilité. Cette indisponibilité des témoins, souvent provoquée par des menaces de tout genre peut aller d'une indisponibilité relative, -refus de témoigner, changement de déclarations jusqu'à une indisponibilité notoire qui est le mort du témoin. Cette question qui a toujours échappée à l'intelligence du commun des mortels à des implications sérieuses sur les affaires judiciaires. Des ONG des droits de l'homme ont dénoncé et continuent a dénoncer les multiples disparitions des activistes et des témoins comme Fidèle Bazana, Floribert Chebeya de la voix des sans voix, Mulumba Mukadi, Shungu Sandra, le chauffeur de Mamadou Ndala et aujourd’hui, Lukiesa Fukiau Noëlle Jusqu’à l’heure actuelle en clandestinité suite à des poursuites illicites contre sa personne. sa famille s’inquiète pour sa sécurité et exhorte les autorités judiciaires à mener une enquête pour que cette dernière puisse rentrer dans ses droits. Aujourd'hui encore nous tirons la sonnette d'alarme pour que les auxiliaires de la justice ainsi que les services spécialisés de la police puissent plutôt aider à une bonne administration de la justice dans notre pays et non la torpiller en rependant la terreur parmi les victimes et les témoins.
samuel mbuta