Katumbi jure de contrer Kabila le 20 décembre 2016

Mardi 9 août 2016 - 16:26
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L'ex gouv du Katanga, Moise Katumbi en exil forcé en Europe mais officiellement parti en soins médicaux, a pointé du doigt accusateur le président Joseph Kabila, pour avoir déclaré en Ouganda que les élections présidentielle et législatives nationales seront postposées, après l'opération d'enrôlement des électeurs. Le candidat G7 à la présidentielle trouve en cela une manouevre de l'autorité morale de la MP, de vouloir glisser au delà du délai fixé par la constitution. "Le 15 septembre, le corps électoral doit être convoqué, sinon le 20 décembre, un nouveau président doit entrer en fonction". Et si les obligations constitutionnelles ne sont pas respectées, le peuple congolais, selon lui, doit refuser l'installation dune nouvelle dictature et ne plus reconnaître le régime en place. Dans sa déclaration en réaction aux propos de Joseph Kabila, Moise Katumbi affirme que renvoyer les élections après l'enrôlement est la preuve éloquente que le président sortant veut se pérenniser au pouvoir après son deuxième et dernier mandat. Il en est de même, dit-il, d'un dialogue factice qu'il compte organiser avec ces complices de tout bord. Pour couronner le tout, Katumbi dénonce un calendrier indigeste en chantier, qui privilégierait les locales et les provinciales pour retarder la tenue de la présidentielle. L'opposant décrie ce plan qu'il qualifie de "crime de  haute trahison". Malheureusement, prévient-t-il, les forces acquises au changement et la population ne vont pas se laisser rouler par "un pouvoir aux abois". Ils vont se prendre en charge, ajoute le président du TP Mazembe. L'ex gouv du Katanga appelle la communauté internationale à faire pression sur le régime pour sauver la démocratie congolaise.

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