La famille de la victime dénonce les manœuvres dilatoires d’un officier supérieur des Fardc cité dans ce meurtre.
Le mystère reste encore entier sur les circonstances de l’assassinat de Stève Bongi Likele, ancien journaliste à Mirador TV et cadre à la Rawbank dont le corps sans vie a été retrouvé le 12 novembre 2015 sur l’avenue Bobiladawa, non loin de la paroisse St Léopold, dans la commune de Ngaliema.
Plus d’une semaine après cette découverte macabre, les enquêtes de la police technique et scientifique semblent être au point mort à cause des manœuvres dilatoires de certaines personnalités au plus haut sommet des institutions étatiques du pays.
A en croire une source proche de la famille de la victime, un officier supérieur des Fardc serait cité dans la more de Stève Bongi Likele. Certaines indiscrétions parlent même d’un crime passionnel.
La famille de feu Stève Bongi Likele fustige les manœuvres dilatoires entretenues par ce haut gradé qui chercherait à étouffer le rapport de la police technique et scientifique qui a constaté, après analyses, que ce jeune compatriote a été assassiné avec une arme militaire, un fusil AKA 47.
Fils unique de sa famille, Stève Bongi Likele est né à Kinshasa le 12 avril 1985. il était marié et laisse une veuve et quatre enfants.
La famille biologique de cet agent de Rawbank et ancien journaliste ne sait à quel Saint se vouer.
Surtout qu’elle n’a toujours pas accès au corps de la victime gardé à la morgue de l’hôpital général de Kinshasa, ex-Marna Yemo.
Hélène Likele, la mère de Stève Bongi Likele, affirme que tout est fait pour l’empêcher d’entrer en possession du corps de son enfant à cause de la longue procédure et du fait que les résultats de l’enquête de la police technique et scientifique sont bloqués.
De son vivant, Stève Bongi Likele résidait sur l’avenue Kivu 25 au croisement de l’avenue OUA, Kintambo. Le 12 novembre 2015 après le travail, il se rendait à Ngaliema à bord de sa voiture, pour retirer des invitations auprès d’un collègue.
C’est en cours de route que l’ancien journaliste à Mirador TV et cadre à la Rawbank a été abattu par ses bourreaux qui, semble-t-il, le filaient.
La justice est appelée à s’appuyer sur le rapport de la police technique et scientifique pour tirer au clair les circonstances de l’assassinat de ce paisible citoyen en pleine capitale et retrouver les assassins.
La balle se trouve donc dans le camp de la justice congolaise et de la police technique et scientifique pour faire toute la lumière sur cette affaire.
Par GODE KALONJI