C’est ce qui ressort des entretiens entre le " VPM " Thomas Luhaka et le représentant d’une entreprise chinoise.
L’émergence de la RDC projetée d’ici 2030 est envisageable et bien possible. Surtout lorsqu’on considère que même le satellite figure à l’ordre du jour et que les moyens pour ce faire seront disponibles. C’est dire que tout commence à être mis en place pour que 2030 ne soit pas un rendez-vous manqué. Patron des télécoms en RD Congo, le " VPM " Thomas Luhaka Losendjola s’implique totalement pour que son secteur ne rate pas le train de l’émergence. C’est ce qui justifie la multitude d’initiatives que l’on observe. C’est le cas de CONGOSAT1 (Congo satellite), une initiative consistant à doter la RDC d’un satellite en matière des télécommunications et de sécurité.
La RDC sera dotée d’un satellite. Cela n’est point un rêve, mais une réalité. C’est ce qui était au centre des entretiens, hier au cabinet des PT-NTIC, entre le vice-Premier ministre et ministre en charge des PT-NTIC (Postes, télécommunications, nouvelles technologies de l’information et de la communication), Thomas Luhaka Losendjola, et le représentant de l’entreprise chinoise China Great Wali Industry Corporation, M. Shao Xu.
Il s’agit d’une grande première pour la RDC en cette matière où elle se classe en troisième position en Afrique, après l’Egypte et le Nigeria. In fine, c’est une véritable révolution technologique en télécommunications.
320 MILLIONS USD POUR LE LANCEMENT DU SATELLITE CONGOLAIS
Le marché a été conclu en 2011. Les études de faisabilité ont déjà été faites et il ne reste plus que le financement pour que le premier satellite congolais monte sur l’orbite. Mais, CONGOSAT 1 sera bel et bien là. Dans un premier temps, China Great Wali Industry Corporation assurera le préfinancement en attendant qu’une banque chinoise, Exim Bank, n’entre finalement en scène pour une bagatelle de 320 millions USD.
Une fois le financement bouclé, il faudra attendre trois ans pour le lancement du satellite congolais à partir de la Chine. Comme on le voit, le satellite congolais sera une réalité dans quelques années seulement. Juste une question de temps et le tour sera joué. Donc, un " big event ".
Mais, quels sont les avantages d’un satellite pour la RDC ? Le premier avantage, c’est d’accorder à ce pays une autonomie en matière des télécommunications et de faire du Congo-Kinshasa un l’icône par laquelle plusieurs communications africaines passeront.
En outre, le satellite permettra de combler certaines lacunes de la fibre optique en atteignant même les villages les plus reculés et, partant de cela, l’ensemble du territoire national. Sur le plan sécuritaire, le satellite contribuera complètement au contrôle des frontières nationales.
Il s’agit, en un mot comme en mille, d’une grande acquisition pour la RDC dans le cadre de la recherche des voies et moyens pour atteindre l’émergence d’ici 2030.
THOMAS LUHAKA INSISTE SUR LE ROLE DE LA RDC EN AFRIQUE
C’est pour cette raison que le patron congolais des PT-NTIC a insisté sur le rôle du Congo-Kinshasa en Afrique sur le plan des télécommunications, parce que beaucoup de lignes passent par la fibre optique.
La RDC sera également capable de fournir du travail aux pays africains qui pourront se connecter sur CONGO SAT 1.
Face à la presse hier, le vice-Premier ministre et ministre des PT-NTIC a indiqué qu’outre le contrôle et la qualité des télécommunications en RDC, le satellite contribuera aussi à l’amélioration des communications, à économiser des devises là où il s’agit encore de passer par des satellites privés aujourd’hui et permettra d’assurer le transfert des technologies
Visiblement, Thomas Luhaka Losendjola tente de passer à la vitesse supérieure pour faire des télécommunications congolaises un modèle en Afrique en général. Dès lors, on ne peut nullement s’étonner que la RDC retrouve sa place de leader à l’échelle continentale. Heureux donc qui, comme Thomas Luhaka Losendjola, contribue réellement à l’émergence du Congo-Kinshasa. M. M.