Le deuxième avion Airbus A320 de Congo Airways saisi par des créanciers à Dublin

Lundi 24 août 2015 - 12:07

Les performances que réalise la République démocratique du Congo sur le plan de son redressement et de sa normalisation n’enchantent pas les ennemis de la république. Bien au contraire, ces derniers n’hésitent pas à se saisir du moindre prétexte qui s’offre à eux pour porter des coups mortels à l’élan pris par l’actuel leadership du pays en rapport avec son positionnement dans l’échiquier des nations normales que compte le monde.

En effet, des informations de sources autorisées font état de la saisie à Dublin en Irlande, la semaine dernière, du deuxième aéronef de la nouvelle compagnie aérienne Congo Airways.
Son Airbus A320 que l’on attendait à Kinshasa cette semaine. Cet acte serait consécutif à la plainte d’une compagnie d’exploitation minière d’origine américaine. Le contentieux, à en croire nos sources, est vieux de 18 ans parce que remontant à 1997. Une époque où Joseph Kabila était loin de s’imaginer qu’il deviendrait le président de la République démocratique du Congo. Epoque où Augustin Matata était assez éloigné des arcanes ministérielle. Bien que la nature de la plainte ne nous ait pas été expressément libellée, la compagnie américaine fait néanmoins valoir un droit de créance sur l’Etat congolais.

A l’état actuel de la situation, Congo Airways ne saura plus faire venir l’avion ni procéder au vol inaugural aux dates prévues. C’est-à-dire le 26 et le 31 août 2015. Entre autres conséquences immédiates les ambitions affichées de désenclaver le pays dans ses profondeurs insoupçonnées ainsi que la démystification du voyage par avion avec des tarifs à la portée du citoyen lamda se trouvent ainsi renvoyées aux calendes grecques. Alors qu’avec les innovations enregistrées sur le plan fluvial avec l’ITB/ Kokolo et bientôt le MB/ Gungu, sur le plan ferroviaire avec les nouvelles locomotives de la SNCC et le train express Kinshasa- Matadi, sur le plan des infrastructures routières, sur le plan aéroportuaire avec la modernisation des aéroports de N’Djili à Kinshasa, Luano à Lubumbashi et Bangboka à Kisangani, le transport multimodal était en passe de jouer complet en République démocratique du Congo. Situation très propice à l’intégration et au développement.

A l’analyse, les Congolais, solidaires avec le gouvernement parce que témoins oculaires de ce qui peut s’appeler le miracle congolais, se posent quand même quelques question. A raison du reste. Pourquoi avoir choisi, l’avion de Congo Airways en ce moment précis alors que le Boeing 737 de la Compagnie LAC a passé plusieurs mois en Europe sans la moindre inquiétude ? Cette dernière, il sied de le rappeler, est une compagnie dont l’Etat congolais est le seul actionnaire. Ce n’est pourtant pas le cas pour Congo Airways dont certains autres actionnaires se trouvent injustement pénalisés.

Le gouvernement se mobilise

Y’a-t-il des gens qui ne veulent pas que Congo Airways décolle? La machination vient-è elle des opérateurs du secteur qui ont peur de la concurrence et qui avaient déjà le monopole du fait de la faiblesse de l’Etat et du vide créé dans le secteur .? Vient-elle de la frange négativiste de la population dont se recrutent certains opposants politiques qui refusent de voir ce qui se réalise de positif en RDC ? Quoiqu’il en soit, il y a anguille sous roche.

Mais le gouvernement de la République ne baisse pas les bras. Bien au contraire, il prend le dossier à bras le corps et s’engage à décanter la situation, dans des délais raisonnables’
Aux dernières nouvelles, nous apprenons qu’il va dépêcher dans les heures qui suivent à ‘Dublin une équipe d’experts congolais en aéronautique civile, en droit aérien, en droit d’affaires, des avocats de la République pour rencontrer ceux qui sont concernés par ce dossier en vue d’une solution qui ne préjudicie pas les intérêts de Congo Airways et de la République démocratique du Congo. décolle? La machination vient-è elle des opérateurs du secteur qui ont peur de la concurrence et qui avaient déjà le monopole du fait de la faiblesse de l’Etat et du vide créé dans le secteur .? Vient-elle de la frange négativiste de la population dont se recrutent certains opposants politiques qui refusent de voir ce qui se réalise de positif en RDC ? Quoiqu’il en soit, il y a anguille sous roche.

Mais le gouvernement de la République ne baisse pas les bras. Bien au contraire, il prend le dossier à bras le corps et s’engage à décanter la situation, dans des délais raisonnables.

Aux dernières nouvelles, nous apprenons qu’il va dépêcher dans les heures qui suivent à Dublin une équipe d’experts congolais en aéronautique civile, en droit aérien, en droit d’affaires, des avocats de la République pour rencontrer ceux qui sont concernés par ce dossier en vue d’une solution qui ne préjudicie pas les intérêts de Congo Airways et de la République démocratique du Congo.

Par Théo Kimpanga