Le dialogue national est un opportun tabernacle de réconciliation qui s’offre à la nation congolaise. Elle est une providentielle issue de sortie qui se présente au Congo pour sortir du gouffre où semble s’enliser. Aussi vais-je lancer un appel solennel aux frères et sœurs congolais, savants, génies, intellectuels, prêtres en ces termes : « Tous, rendons-nous au dialogue, espace où il est prévu de se comporter en véritable humain et faire preuve de génie visionnaire, nationaliste, avec comme slogan : «Aimons notre pays le Congo, engageons-nous dans un dialogue de fraternité pour en revenir chacun avec une besace chargée de satisfaction et de solutions à nos problèmes pour un lendemain prospère ».
Le leadership congolais s’arroge du courage d’offrir librement à la population congolaise des œuvres et des théories laborieusement inventées mais qui, malheureusement, ne sont que chimères, de véritables élucubrations. Nous devons faire très attention, aux réactions intempestives de ces « élucubrateurs » assermentés qui désorientent les hommes de leur vraie voie. Et d’ailleurs, pourquoi doit-on diaboliser ce que les esprits aguerris et avisés et d’aujourd’hui attestent comme tabernacle de réconciliation, d’équilibre, de reprogrammation et répartition équitable de quotas pour une évolution totalement refaite et distributive. Car se réconcilier de’ façon rationnelle et apaisée, c’est d’abord signe de grandeur d’âme, de bonne prédisposition d’esprit et de cerveau.
Nous disons donc : « Allons vite au dialogue ». Aujourd’hui, le dialogue national, pour les nationalistes patriotes, aguerris et avisés, reste une providentielle issue de sortie du gouffre et un tabernacle de la réconciliation.
L’honorable Ne Muanda Nsemi, pour qui j’ai beaucoup d’estime, parle d’une mission qu’il aurait reçue des esprits supérieurs. Il est donc le seul responsable et maître des actes qu’il pose devant le ciel et la terre. Ne Muanda Nsemi n’a pas hésité un seul instant à démonter son patriotisme tout en étant opposant au pouvoir. Il s’est réveillé pour annoncer un apaisement civilisé. En bon patriote, il comprend le sens d’être d’un véritable opposant sans être farouche, ni resserrer l’étau autour de ses protagonistes. Ne Muanda Nsemi a toujours demandé au pouvoir au président de la République, selon ses écrits, d’avoir la compassion et de l’amour pour les habitants du Kongo Central. Ces peuples seront obligés de faire autant pour le pouvoir n place. Ceci est bien écrit noir sur blanc dans son bulletin Kongo Dieto du 7 décembre 2015.
MA VISION
Je pense que ce n’est pas à moi de répondre intégralement ou encore d’expliquer le vrai penchant du député national Ne Muanda Nsemi. J’ai été consacré porte-parole de la Tshangu par les fils et filles de cette contrée qui m’ont choisi comme leader et attendent de moi la part du contrat que je vais arracher pour eux au guichet du dialogue national que nous considérons comme grand cercle des enfants congolais qui vont se surpasser pour dépasser l’impasse et l’immense obstacle d’obscurité afin de donner à la nation des jambes rigides nécessaires à son émergence d’ici 2030.
A une époque bien connue, des extrémistes farouches et hostiles s’étaient levés parmi les enfants de la Tshangu. Il manquait en eux la maîtrise, le sens de responsabilité et l’art de négocier les avantages au profit du district de la Tshangu. Ces extrémistes avaient notamment dramatisé la situation, contrairement à la véritable vision des enfants de la Tshangu. La raison véritable de leur colère, ce sont tes propagandes politiques menées durant les campagnes électorales. Plusieurs leaders, étaient descendus dans l’arène pour se ressourcer ou s’abreuver en énergies et bénédictions à Tshangu mais après tout obtenu, ils sont partis oubliant et abandonnant à leur triste sort ceux qui les ont propulsés au firmament de la gloire, alors que l’espace Tshangu se meurt et attend d’être doté d’infrastructures viables. Face à cela, les enfants de la Tshangu devaient adopter d’autres attitudes pour essayer de rattraper leur retard et faire confiance à quelqu’un qu’ils se devaient de choisir eux-mêmes d’abord comme fils et porte-parole. Aussi ont-ils adopté Maître Woko Bienvenu, dit le grand Dinosaure, qui a reçu la mission et le mandat de négocier avec les instances supérieures du pays et obtenir pour eux des promesses sûres dans les visions et programmes du président.de la République, le chantre de la modernité.
Aujourd’hui, nous sommes convaincus que le président de la République ne restera pas indifférent aux attentes du peuple de la Tshangu.
Avec le travail de terrain, la population de Tshangu a enfin compris et adhérer à la philosophie du visionnaire de !a révolution de la modernité.
La mobilisation du 7 décembre 2015 à Masina, dans la salle Apocalypse, était entièrement conçue, planifiée et totalement financée par notre propre génie organisateur, sans aide auxiliaire. C’est la réponse à une puissante volonté qui nous anime de ne travailler que pour le bien de- la nation et de son peuple. Une obligation morale qui nous étrangle depuis toujours. Voilà les réelles causes de notre mobilisation effrénée qui nous ont obligé non pas seulement d’engager de manière désintéressée des dépenses astronomiques mais surtout, d’être très au faîte des recommandations spirituelles sur la Nation.
Regarder dans la même direction
Devant la crise politique qui s’installe, je vais d’abord respectueusement encourager le président de la République en ces termes : Joseph Kabila est chef de l’Etat élu, il est le père de la nation congolaise au sein de laquelle évoluent des esprits de toutes catégories : religieux, païens, des intellectuels, des analphabètes, bons et méchants, etc. c’est-à-dire la RDC ressemble approximativement à une famille dont les enfants sont le peuple de tous âges et de tous rangs sociaux. Le pays fait office de mère- patrie à tous. La table du dialogue proposée par le président comme lieu’ pour tout refaire, réparer, remodeler avec l’aide des esprits penseurs sous la supervision des forces supérieures d’obédience divine. Compte tenu de son immense responsabilité, Dieu n’attend de lui que la démonstration effective et concluante de la noblesse d’esprit, des pratiques et qualités supérieures dont il dispose.
Ce qui m’inquiète pour mon pays, c’est qu’il y a certaines personnes qui pensent qu’ils sont les seuls fils de ce pays, eux seuls ont droit au chapitre et rien ne peut être fait ou décidé sans eux. Ils montent les enchères pour qu’on leur donne de l’argent alors que ce sont des produits finis. Le pays a besoin du sang neuf avec des idées nouvelles. Pourquoi le pouvoir s’attarde à les convaincre, à requérir leur volonté pour amener la nation au dialogue? Si les politiques avaient une spiritualité élevée, ils auraient compris que ces gens-là n’ont pas la solution pour ce pays. Ils sont aux affaires depuis l’indépendance et n’ont rien fait pour réorienter le destin de ce pays. On doit organiser le dialogue avec les compatriotes qui ont des idées nouvelles et surtout accorder à la jeune génération la chance de s’exprimer.
WOKO BIENVENU-DIPSON
Initiateur du Mouvement culturelle, « Cercle des génies spirituels du Congo »