Le dossier Diomi à l’ONU

Jeudi 28 mai 2015 - 14:23

Le staff de la Démocratie Chrétienne (DC) a déposé hier mercredi 27 mai 2015 à la Monusco, avec accusé de réception, la requête qu’elle vient d’adresser, le même jour, au Secrétaire général des Nations Unies, Ban ki-moon. S’appuyant sur la Résolution 2211 du Conseil de Sécurité, elle lui rappelle la volonté de la communauté internationale de faire respecter les droits fondamentaux de l’homme en RDC et de faire participer le peuple congolais à un jeu démocratique transparent, crédible et apaisé.

Ce parti politique déplore cependant la persistance des violations des droits de l’Homme et la traque des opposants politiques, soulignant au passage l’emprisonnement de son président national, Eugène Diomi Ndongala, depuis deux ans, et que huit autres restent encor à accomplir. La Démocratie Chrétienne fait savoir au Secrétaire général de l’ONU que le précité croupit en prison à cause de sa lutte pour la vérité des urnes. Elle rappelle, pour l’occasion, que l’intéressé avait été victime d’un montage politico-judiciaire et d’une parodie de procès dans le but inavoué de le réduire au silence et de l’écarter de la scène politique.

«En rapport avec la détention de l’honorable Diomi Ndongala, en droit international des droits de l’homme, les sanctions qui n’ont pas respecté les normes internationales sont considérées comme des actes de torture au sens de l’article premier de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants », lit-on dans la correspondance adressée au numéro un de l’ONU.

Parlant, dans le même document, du Dialogue initié par le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, la Démocratie Chrétienne se déclare disposée à y prendre part, à la condition que son leader, Eugène Diomi Ndongala soit au préalable libéré. En ce qui concerne la médiation,, elle souhaite qu’elle soit assurée par le collectif des Envoyés spéciaux de l’ONU, de l‘Union Européenne et de l’Union Africaine en RDC ainsi que dans les Grands Lacs.

Le parti de Diomi suggère, comme matière à inscrire à l’ordre du jour, le contentieux électoral de 2011, un processus électoral consensuel, la tenue couplée des élections législatives nationales et présidentielle dans le délai constitutionnel, la restructuration de la CENI, une enquête indépendante sur les martyrs des journées du 18, 19 et 20janvier2015 ainsi que sur les indigents enterrés dans une fosse commune à Maluku.

Par Kimp