Le gouvernement et le PNUD lancent un projet d’appui à la réduction des risques naturels

Vendredi 22 mai 2015 - 14:16

La vice-ministre à l’Intérieur et sécurité, Mme Martine Bukasa et le directeur pays du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), Mme Priya Gajraj ont procédé le jeudi 21 mai 2015, au lancement officiel d’un projet conjoint d’ « appui au renforcement des capacités dans le domaine de réduction des Risques Naturels en République Démocratique du Congo ». La cérémonie a eu lieu dans salle de conférence de l’hôtel Sultani à Kinshasa/Gombe.

Ce projet conjoint a pour objectif d’intégrer la gestion de ces risques dans la stratégie de développement humain durable ; établir une cartographie des risques dans le Sud Kivu, réactiver la plate forme nationale visant à mieux gérer ces risques et à protéger les populations civiles.

Pour Mme Priya, la réduction des risques de catastrophes naturelles est au cœur des préoccupations mondiales en matière de développement. Qu’il s’agisse de tremblement de terre, d’inondations ou de sécheresse. Tous ces phénomènes sont souvent imprévisibles et ravagent en peu de temps la vie des communautés et brisent l’élan du développement.

Les catastrophes naturelles causent d’énormes dégâts

A l’en en croire, durant les 20 dernières années, 20 millions de personnes dans le monde ont été affectées par les catastrophes qui ont occasionné environ 3000 milliards de dollars de pertes économiques.

En RDC, certaines sources comme la base de données EM-DAT gérée par le Centre de recherche sur l’Epidémiologie des catastrophes CED indiquent que de 1968 à 2008 ; la RDC a connu une trentaine d’événements catastrophiques qui ont provoqué environ 800 décès, affecté plus d’un million de personnes et causé 16 millions de dollars de dégâts. Les cas du Nord-Kivu illustre ce propos avec deux volcans actifs à proximité de Goma. En Janvier 2002, l’éruption du volcan Nyiragongo a détruit 13% de Goma, provoquant à l’exode plus de 300 000 individus, et détruisant 80% de l’économie locale.

D’où, estime Mme Priya, il est important de définir la réduction des risques comme un défi de développement majeur qui doit être pleinement intégré au plan de développement national et à l’agenda post 2015. Etre à l’écoute des plus vulnérables, ceux qui vivent tous les jours avec des risques de catastrophe. Ils sont les mieux placés pour savoir ce qui doit être fait pour réduire les risques et les ressources dont ils ont besoin pour construire un avenir durable.

Par Mireille Mpemba

 

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