Le succès de la Carte biométrique et de la M.E.S.P. enchantent les enseignants

Jeudi 20 août 2015 - 14:20

Il y a de cela 45 mois, soit de novembre 2011 à août 2015 (donc trois années et neuf mois) depuis que la Mutuelle de Santé des Enseignants de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel (M.E.S.P.) a pris forme et s’est mise au service des enseignants du secteur public de l’EPSP. C’était là une aventure ; la bonne alors et pour l’intérêt des familles des enseignants. Mais, comme chacun le sait, il fallait du courage et de la détermination de la part de l’équipe de mise en œuvre en qui le Gouvernement avait mis sa confiance pour faire avancer le projet, tellement le chemin de la réussite était et reste toujours pavé d’obstacles : des Initiatives individuelles qui fleurissaient à gauche et à droite ont, à plusieurs reprises, diaboliser la M.E.S.P. auprès des enseignants sans toutefois réussir à l’arrêter. La prise en charge effective des soins de santé des enseignants et de leurs familles par la M.E.S.P. a continué à progresser comme une locomotive sur les rails, dépassant même les espoirs du début. A tel point que, personne n’ose plus mettre en doute la volonté et la compétence de cette jeune mutuelle, au risque de se discréditer elle-même devant les enseignants.

Actuellement, ès statistiques, arrêtées en mai 2015, confirment que plus de 43.000 affiliés (enseignants), auxquels il convient de joindre 65. 000 personnes à charge pour les soins de santé, bénéficient de soins médicaux, grâce à ta M.E.S.P. Ce qui fait au total 108,000 bénéficiaires de ces soins de santé de qualité par la magie de ta solidarité devant le risque. Et en moyenne, elle a soigné par an plus de 200.000 cas (ou épisodes) de maladies. A cet accroissement de la mutuelle en nombre de bénéficiaires s’ajoute aussi l’extension de cette asbl dans les provinces : à partir de la Ville-Province de Kinshasa où se situe son siège social, la Mutuelle a atteint et servi Lubumbashi, Kipushi, sans oublier les autres provinces dont les anciennes provinces telles que la Province de l’Equateur et la Province Orientale où la mutuelle est en pleine installation. Un tel accroissement exige de la part des gestionnaires des méthodes appropriées de gestion pour conjurer la fraude.

Nécessité de lutter contre la fraude pour sécuriser et pérenniser la M.E.S.P.

Le Président du Conseil d’Administration, Guy Mafuta, conscient de l’exigence de ta bonne gestion, disait ceci en avril 2015, lors de l’ouverture de la session ordinaire de la MESP à Nganda : «Chaque jour qui passe, la MESP découvre de nouveaux défis, adapte ses règles. Car la nature de notre activité requiert en esprit alerte. Le défi majeur est celui de la pérennité de notre association, sa survie dans le temps. Pour ce faire, il faut combattre la fraude. Il est plus facile pour nous d’utiliser la technologie de pointe, la biométrie et le réseau intranet, pour lutter contre la fraude et syncroniser en temps réel les données » Cette déclaration du Président du Conseil d’Administration a été suivi des faits, le 05 mai 2015, à Kinkole, où il était parti lancer le processus du remplacement des cartes ordinaires d’affiliés MESP par la carte biométrique. Expliquant les avantages de la carte biométrique aux enseignants, Guy Mafuta a noté que : « Technologie de pointe, la biométrie offre une plus grande sécurité. Elle permet au Délégué de la MESP de se rassurer que la carte est belle et bien produite parla MESP; que l’affilié devant lui est bel et bien celui qui est renseigné sur la carte. Pour ce faire la possibilité de recourir à l’empreinte digitale lui est offerte. ». Comme il L’a expliqué, cet effort de la MESP est fourni par ce que le défi qui est te leur aujourd’hui est celui de la pérennité de leur unique activité, à savoir, la prise en charge des soins de santé de l’enseignant, de son conjoint et des ses enfants. Les syndicats d’enseignants et les enseignants eux-mêmes ont déjà manifesté leur volonté en appuyant cette mutuelle et en lui souhaitant une longue vie.
Expliquant le niveau actuelle de l’opération de remplacement des cartes ordinaires des affiliés par les cartes biométriques, Yolande Kompany, chargé du service d’assurabilité à la MESP a bien expliqué les enjeux qui se posent à cette asbl en montrant tous les efforts fournis pour sensibiliser aussi bien les bénéficiaires à éviter le fraude que le personnel de la MESP. Se basant sur les statistiques fournies par le SECOPE national, elle a précisé qu’au total, uniquement pour le mois de juin 2015, il y avait environ 42.000 affiliés, parmi lesquels, ils ont déjà procédé au remplacement de cartes ordinaires par des cartes biométriques pour. 12.000 bénéficiaires (enseignants et personnes à charge). La carte biométrique évite, selon elle, des manipulations, des usurpations d’identités. Elle a précisé en outre que, sur base de la fraude constaté dans la capitale, cette opération de carte biométrique avait déjà débuté av l’installation de la MESP à Lubumbashi, il y a deux ans de cela. Elle a assuré qu’au niveau de la MESP, on assure la sécurité de l’institution et que c’est aux enseignants d’en assurer la pérennité en dénonçant et en combattant toute fraude.

Pa SAKZ