La ministre des droits humains Marie-Ange Mushobekwa séjourne à Genève où elle conduit la délégation à l'occasion de la 40ème session du Conseil des Nations-Unies aux Droits de l'Homme ce mardi 19 mars 2019.
Dans son allocution, M.A Mushobekwa a tenu d'abord à rendre hommage à l'ancien président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila Kabange qui selon elle, a accepté injures, humiliations, diffamations et attaques personnelles pour l'amour du Congo.
Dans la foulée, la ministre congolaise des droits humains a tenu également à rendre un vibrant hommage au chef de l'État Félix Tshisekedi.
"Un vibrant hommage également au président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui a accédé à la magistrature suprême par la plus grande porte, celle des élections libres et crédibles après une longue lutte et qui, dès son entrée en fonction a lancé un message d’apaisement envers ses deux principaux rivaux à la présidentielle, à savoir Martin Fayulu et Emmanuel Ramazani Shadary en leur tendant une main fraternelle pour participer à la reconstruction de notre pays", a déclaré Mushobekwa.
À Genève, Marie-Ange Mushobekwa a indiqué que la RD Congo est heureuse d'annoncer la reddition progressive des différents groupes armés dans certaines provinces depuis quelques mois.
"Comme l'équipe d'experts internationaux de l'ONU conduite par monsieur Bacre Ndiaye dans le Kasaï pour enquêter sur l'affaire Kamuina Nsapu vous l'a annoncé, ce groupe qui a semé la terreur pendant plusieurs mois dans cette partie de mon pays, a également commencé à déposer les armes. Facilitant ainsi la réinsertion sociale des enfants jadis armés, de plusieurs femmes voilées, d'autres devenues veuves par la force des choses, des milliers sans toits", a-t-elle dit.
D'une part poursuit-elle, les autorités congolaises à travers les chefs coutumiers, les ONG et les différentes confessions religieuses, poursuivent la campagne de sensibilisation entamée en septembre 2017 pour ramener une paix dans le Kasaï.
Elle a, en outre, précisé que la justice poursuit également son travail sur le terrain et affirmé que tous les auteurs de massacres dans les provinces du Kasaï seront sévèrement sanctionnés.
Marie-Ange Mushobekwa souligne en définitive que l'entrée de la République Démocratique du Congo au Conseil des Nations-Unies aux Droits de l'Homme en janvier 2018 pour un mandat de trois ans, est une belle opportunité pour le pays de poursuivre et d'investir sa collaboration avec le Haut Commissariat des Nations-Unies aux Droits de l'Homme ainsi que d'autres partenaires qui accompagnent les efforts de la RDC dans la protection et la promotion des droits de l'homme.
Jephté Kitsita