Il s’est ouvert hier, lundi 9 juin en la Salle de conférences de l’Institut national de recherche biomédicale(), le 6ème Cours International sur la trypanosomiase Africaine.
Organisé du 9 au 27 juin 2014, ce cours de portée internationale a non seulement pour but de renforcer les capacités des personnes impliquées dans le cadre de cette lutte mais également le partage d’expériences entre scientifiques.
La première journée a été rehaussée de la présence de plusieurs hôtes dont le DG de l’INRB, le professeur Jean- Jacques Muyembe, le représentant du Directeur de Programmes de lutte contre la Trypanosomiase(Pnltha) Rdc, et du Docteur Francis-Louis, co-fondateur et organisateur du cours.
Dans son mot de bienvenue, Jean-Jacques Muyembe a fait savoir que son institution se place dans un domaine important de recherche et de lutte dans le cadre de cette maladie endémique..
Le DG de l‘INRB s’est dit fier de constater que les acteurs et chercheurs africains sont les mieux outillés concernant cette maladie qui frappe en grand nombre des Africains.
Prenant la parole au nom des organisateurs, le Docteur Francis-Louis a brossé un bref rappel de ce cours qui vu le jour en 1999 à Genève, en Suisse. Selon lui, son équipe a été motivée par le faite que la plupart de personnes jadis impliquées dans cette lutte, étaient soit découragées, décédées ou encore mis à la retraite.
C’est dans ce contexte que l’ATA (Association africaine de lutte contre ta Trypanosomiase) avait été mise sur pied afin de maintenir, ‘harmoniser les vues et diffuser le savoir sur la maladie du sommeil.
Au nom du Directeur du Pnltha-Rdc, Crispin Lumbala empêché, son délégué a indiqué que ce 6ème cours est la suite du 3ème cours qui a eu lieu à Lisbonne au Portugal.
Ce délégué a renseigné que le programme est le cadre approprié pour pérenniser ce savoir aux futures générations. Aussi, il a signalé que la République démocratique du Congo est heureuse d’avoir beaucoup donné dans le cadre de cette maladie.
Toutefois, il a relevé que les efforts qui ont été fournis par le programme vont être bénéfiques aux experts nationaux de ce programme.
Faisant d’une pierre deux coups, le DG de l’INRB a enfin donné lecture du discours du ministre de la Santé-Publique.
Il a rappelé que la RDC a toujours soutenu cette initiative dès sa première édition eh envoyant des étudiants et facilitateurs.
Il a fait état de l’étude du parasite, de la pathologie humaine, du traitement, du suivi thérapeutique, de la lutte ainsi que des situations possibles qui vont être débattues tout au long de ce cours.
Ce même discours a suggéré aux apprenants d’offrir les meilleurs d’eux- mêmes pour combattre une maladie dont les statistiques sont en nette progression, soit 25.000 nouveaux cas détestés en 2000 contre 6.000 cas en 2013.
Et en rapport avec mesures qui ont été prises par le programme, le ministre a indiqué que 500 techniciens et équipes mobiles avaient été mobilisés dans le cadre de la lutte.
Toutes ses mesures mises ont pu apporter des fruits qui placent la Rdc sur la voie d’éradication. Cependant, de nouvelles stratégies doivent être mises en place conformément à celle édicté par l’Organisation mondiale de la Santé.
Notons qu’une vingtaine de participants prennent part à ce cours dont 17 Congolais, des Camerounais, Tchadiens, Centrafricains, Congolais de Brazzaville et Guinéens de Conakry Signalons que ce cours est le fruit d’un partenariat entre l’ATA, l’OMS et l’INRB.
Melba Muzola
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