Tito Umba est partant. Cela est connu de toute la SCTP, ex-ONATRA. Mais l’ADG ai envisagerait-il de se forger un bouclier syndical comme Abdallah Bilenge à la RVA ? Probable. Mais ça ne serait qu’un baroud d’honneur. Le sort des mandataires publics des entreprises du secteur des transports est déjà scellé. Toute résistance ne serait que de témérité…vaine.
Ils auront beau être performants. Mais la RDC s’est engagée dans une affaire de gros sous qu’elle ne peut s’offrir le risque de perdre. La Banque mondiale soutient, en effet, financièrement le gouvernement de la RDC dans un projet sectoriel, PTM, projet de transport multimodal, dont la mise en vigueur remonte au 15/4/2011 et la date de clôture est fixée au 31/12/2015. L’IDA (Banque mondiale) a d’entrée de jeu fait à la RDC un don de USD 255 millions dont USD 218 millions sont affectés au redressement de la SNCC et USD 25,45 millions au renforcement de la performance opérationnelle des entreprises publiques de transport et amélioration de la gouvernance. Il semble que ce don pourrait atteindre les USD 700 millions. Mais l’IDA pose des conditions : à l’ex-ONATRA, mise en place des PPP, Partenariat Public privé. L’IDA attend de la SCTP un rapport acceptable du prochain partenaire, en réalité du repreneur des actifs de la société. Ce que le bureau syndical a d’ores et déjà rejeté. La principale condition posée à la RVA est le retour des experts d’ADPI à tous les postes de commandement en dehors de postes d’ADGA et ADF. Ce dernier poste devant d’ailleurs être supprimé, du fait de l’acte unique de l’OHADA sur les entreprises commerciales. Autres départs attendus, c’est à la SNEL. Le sort d’Eric Mbala (AD), de Célestine-Hortense Mukalay (ADGA) ou encore Joseph Makombo (PCA) sera connu d’ici peu, le temps que la Banque mondiale se décide sur la firme internationale qui conclura avec l’Etat r-dcongolais via le COPIREP, un contrat de service. Les institutions financières internationales soutiennent, en effet, la relance de la SNEL dans le cadre du projet PMEDE. Tout juste comme le PEMU, Projet Eau en milieu rural, doté d’une enveloppe de USD 190 millions, pour la REGIDESO. Les réels pouvoirs au sein de cette entreprise ont en effet été confiés, depuis fin décembre 2012, aux experts du groupement FINAGESTION et Sénégalaise des Eaux (SDE) pour une durée de 5 ans.