Quarante-trois détenus de la prison centrale de Mbuji-Mayi considérés comme « dangereux » ont été transférés le 29 février dernier aux prisons militaires de Ndolo, à Kinshasa, et d’Angenga, dans l’ex-province de l’Equateur.
Selon les responsables de la prison centrale de Mbuji-Mayi, la décision de ce transfèrement a été prise par l’auditorat supérieur près la cour militaire du Kasaï-Oriental.
Ces prisonniers avaient été condamnés à de lourdes peines de servitude pénale, à perpétuité ou à des peines capitales. Les responsables de la prison de Mbuji-Mayi indiquent qu’on trouve parmi eux des militaires, des policiers et des civils.
La plupart d’entre eux ont été reconnus coupables de vol à main armée ou de meurtre dans la ville de Mbuji-Mayi et dans les localités périphériques.
Toujours selon les responsables de la prison de Mbuji-Mayi, ces prisonniers élaboraient des plans pour organiser des évasions.
Le délabrement de la prison centrale de Mbuji-Mayi, son exiguïté et les faibles conditions de sécurité auraient finalement conduit les autorités judiciaires à déplacer ces prisonniers vers d’autres prisons jugées plus sécurisées.
Ce transfèrement aurait également été décidé pour désengorger la prison de Mbuji-Mayi qui compte environ neuf cents détenus alors qu’elle a été construite pour accueillir environ deux cents personnes.