Malgré les opérations lancées contre les FDLR, l’activisme de ces rebelles continue de semer la peur dans les groupements de Tama et Itala situé au sud-ouest du territoire de Lubero au Nord-Kivu. Les habitants des deux contrées vivent au quotidien les affres de ce groupe armé, qui multiplient des tueries, viols, incendies des maisons, vols, pillages ainsi que des enlèvements.
Jeudi 16 avril, une personne a été tuée dans le territoire de Lubero. C’est seulement en début de week-end que son corps a été retrouvé.
Cet acte est attribué aux hommes des FDLR/RUD, qui l’avaient enlevé à Kasiki, un village voisin de Mashuta. Cette information a été confirmée par les sociétés civiles de Tama et Itala.
Ces dernières déplorent ces tueries, mais se disent aussi préoccupées de voir que la traque promise contre les groupes armés, notamment les FDLR, tarde à se généraliser dans la région. Car pendant ce temps, selon elles, les atrocités et le nombre des victimes ne font qu’augmenter dans leurs groupements.
Le porte-parole de ces structures citoyennes, Aisé Kanendu recommande au gouvernement congolais «de poursuivre les opérations militaires contre tous les groupes armés afin de rétablir la paix dans la zone, de restaurer l’autorité d l’Etat dans toutes les zones occupées par les groupes armés.»
Aisé Kanendu appelle par ailleurs la communauté internationale à «appuyer les FARDC et les doter des moyens nécessaires» pour neutraliser les groupes armés.
Les sociétés civiles de groupements Tama et Itala ont émis le vœu de voir cette région débarrassée une fois pour toute de la présence de ces rebelles, en vue du retour de la paix.