L’Onu note des améliorations sécuritaires et humanitaires au cours de ces dix dernières années au Nord-Kivu, où la présence de la Monusco a été renforcée.
Les Nations unies ont fait cette évaluation au cours d’une journée de réflexion organisée, samedi 24 octobre à Goma, à l’occasion du 70e anniversaire de cette organisation internationale dans le monde.
De nombreux acteurs de la vie publique ainsi que des représentants de toutes les couches sociales ont évalué l’impact du travail des Nations unies sur tous les secteurs d la vie au Nord-Kivu.
Selon eux, cette présence a également eu de l’impact sur d’autres secteurs comme le développement, la paix et les droits de l’homme.
De son côté, le vice-gouverneur du Nord-Kivu, Feller Lutahichirwa, a estimé que la présence de la Monusco prouve que la province du Nord-Kivu n’en a pas encore fini avec les groupes armés.
«Pour le secteur de la sécurité, la Monusco est là sur invitation du gouvernement congolais. C’est un indicateur qu’on n’est pas encore en post-conflit dans toutes les localités parce que nous avons encore des groupes armés par-ci par-là. La présence d’autres agences [des Nations unies] est un indicateur que nous avons encore des difficultés», a-t-il expliqué.
Une centaine de personnes, étudiants, membres du gouvernement provincial et acteurs de la société civile du Nord-Kivu ont assisté à cette journée de réflexion au cours de laquelle le rôle et le mandat de la Monusco et des agences des Nations unies en RDC ont été expliqués.
La journée a également été l’occasion de rendre hommage aux casques bleus et personnels des Nations unies décédés lors des opérations au Nord-Kivu et sur toute l’étendue du pays.
Ce forum de réflexion a été organisé par la Monusco en collaboration avec le gouvernement provincial du Nord-Kivu, l’Association pour les Nations unies et les agences du système de l’Onu.