Joseph Olenghankoy, président des Fonus (Forces Novatrices pour l’Union et la Solidarité), était hier au Parquet Général de la République. L’objet de ce déplacement n’était autre que le dépôt de ce qu’il considère comme des éléments de preuves contre le Chef de l’Etat, à charge de qui il avait porté plainte pour «haute trahison, crimes contre l’humanité et violation de la Constitution».
On rappelle que le plaignant avait été entendu longuement au Parquet Général de la République le vendredi 27 février 2015. Après son audition, le magistrat instructeur lui avait accordé un délai de dix jours ouvrables pour appuyer ses allégations des preuves irréfutables.
Selon Joseph Olenghankoy, il a fait sa part de travail et que la balle se trouve maintenant dans le camp de l’organe de loi. Il reconnaît à ce dernier le pouvoir d’engager ou non des poursuites judiciaires contre le Chef de l’Etat.
Réagissant à l’arrestation des activistes des mouvements citoyens sénégalais «Y en a marre» et burkinabé «Balai», le président des Fonus a exigé leur libération sans condition car, a-t-il indiqué, cela risque de constituer un mauvais signal en direction de l’Afrique et du reste du monde, très préoccupés par la liberté d’expression et de réunion, un des droits fondamentaux de l’homme.
KIMP