Les organisations des droits de l’homme ont prévenu les chefs de guerres et dirigeants africains qui maltraitent leurs populations de se servir du cas Bemba, pour ne pas pourrir le reste de leur vie en prison. La Fédération internationale des droits de l’homme s’est félicitée de la peine fixée par la cour pénale internationale contre Jean Pierre Bemba. L’organisation a parlé d’un verdict équilibré, historique et satisfaisant. C’est plus une leçon qui doit servir les dirigeants qui pensent violer impunément les droits de l’homme. A l’approche des élections dans quelques pays africains, les principales organisations internationales des droits de l’homme ont appelé les défenseurs de la présidence à vie d’éviter de réprimer leurs propres populations. S’ils commettent de tels actes, ils subiront la rigueur de la loi, a averti Paul Nsapu, l’un des responsables Afrique de la Fédération internationale des droits de l’homme. Quelques pays sont déjà ciblés, a-t-on laissé entendre. Des activistes des droits de l’homme collectent des preuves avant de saisir la CPÏ. Après Hussein Habré, Bemba, Gbagbo et les seigneurs de guerre de l’Ituri, la liste des détenus de la cour pénale internationale risque de s’allonger si les dérapages contre les oppositions ou les populations civiles se poursuivent.
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