Le commissaire général de la police nationale congolaise, le général Charles Bisengimana, a reconnu qu’il restait encore beaucoup à faire en ce qui concerne la réforme de la police. Il s’est toutefois réjoui des avancées déjà réalisées dans ce domaine. Les différents partenaires engagés dans ce processus se sont réunis mercredi 10 septembre à Kinshasa au cours de la 9e réunion du comité de suivi de la réforme de la police.
Au cours de cette rencontre, il s’agissait pour le gouvernement congolais et ses partenaires techniques et financiers d’évaluer l’avancement du processus de la réforme de la Police nationale congolaise.
Plusieurs partenaires y sont engagées. Parmi eux :
- l’Union Européenne, pour la modernisation de la gestion des ressources humaines et la construction des infrastructures ;
- la coopération britannique (DFID), dans la formation de police de proximité ;
- la coopération japonaise (JICA), dans plusieurs formations de base à longue durée ;
- les États-Unis, dans la formation la police de frontières et de mines ;
- la coopération française, dans le maintien et le rétablissement de l’ordre public, la police fluviale et la police judiciaire ;
- la coopération allemande, dans la formation des officiers de police judiciaire à la protection de l’enfance et la lutte contre les violences basées sur le genre ; et enfin
- le PNUD, dans la formation de police de proximité.
Le ministre de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, et président de ce comité de suivi, Richard Muyej, a estimé que cette réforme de la police avançait à bon rythme.
«Grâce à nos efforts conjugués, la réforme a pu avancer à bon rythme. Je suis persuadé que nous réaliserons, ensemble, ce vaste chantier, qui consiste à construire une police nationale efficace, professionnelle, compétente, capable non seulement de faire face aux nombreux défis d’ordre sécuritaire, mais également de fournir des services de qualité aux populations», a-t-il déclaré.