Agitation au tribunal de paix de Lubumbashi/Kamalondo, Thambwe et Kalev accusés pour tortures aux USA
Selon des informations parvenues à la rédaction de La Tempête des Tropiques, le greffier Christian Nyundu du tribunal de paix de Lubumbashi/Kamalondo, ayant siégé dans le dossier de condamnation de l’ancien gouverneur de l’ex province du Katanga Moïse Katumbi, aurait disparu depuis mardi 2 août.
Il en est aussi d’une secrétaire de cette juridiction. Il a été aussi fait mention de l’interpellation, hier mercredi 3 août, de tous les greffiers de ce Tribunal de paix au Parquet général près la Cour d’Appel de Lubumbashi.
Les mêmes sources poursuivent qu’il aurait emporté avec lui tout le dossier physique contenant le jugement du président du Tout-puissant Mazembe. Parmi lequel les procès verbaux (PV) et autres pièces indispensables. Plus grave encore, l’homme aurait même arraché la page du registre où était renseigné le dispositif du jugement.
Ce greffier aurait agi ainsi, renseigne-t-on, pour avoir sa conscience tranquille au lieu de porter la lourde charge d’accompagner la condamnation d’un innocent à qui on veut régler des comptes pour avoir traversé de la Majorité présidentielle à l’Opposition, en déclarant ainsi sa candidature à la magistrature suprême à la prochaine présidentielle.
Il s’agit-là d’un deuxième cas analogue enregistré à l’espace de 10 jours, concernant le même dossier du chairman Moïse Katumbi.
Car, le 25 juillet dernier, la présidente du même tribunal avait transmis une correspondance au ministre de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba, pour lui signifier qu’elle avait subi d’énormes pressions politiques assorties d’injonctions pour signer la condamnation de Moïse Katumbi, alors que ce dernier ne le méritait pas. Cette dame a pris le soin de quitter le pays, avec toute sa famille, avant de porter cette affaire sur la place publique.
La plainte de Darryl Lewis
Arrêté et coffré à Kinshasa pendant plus d’un mois pour une affaire de mercenaires, le sujet américain Darryl Lewis, relaxé plus tard, a porté plainte contre le ministre de la Justice Thambwe Mwamba ainsi que le patron de l’Agence nationale des renseignements ,Kalev Mutond, pour des » tortures » subies lors de sa séquestration. Selon lui, il a été faussement accusé de composer avec Katumbi, en tant que mercenaire, pour renverser le pouvoir de Kinshasa.
Pour rappel, dans ce dossier, le gouvernement central avait parlé de plus de 600 mercenaires déjà à Kinshasa pour s’attaquer au régime. Mais jusqu’ici, plus de trois mois après, aucun autre » mercenaire » n’a été présenté à la presse, en dehors de l’Américain et des cinq proches de Moïse Katumbi, actuellement aux arrêts à la Prison centrale de Makala.
Par LM