SADC : Mise en place d’un Fonds régional destiné à la gestion des risques de catastrophes naturelles

Lundi 6 juillet 2015 - 06:18

Face à l’exacerbation du danger des désastres dans la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), tels que les inondations et la sécheresse, les ministres responsables de la gestion des risques de catastrophe et des Finances des 15 pays membres ont décidé de la « mise en place d’un Fonds d’urgence pour faire face aux défis posés par les calamités dans la région ».

Ils ont exprimé la « nécessité » de ce Fonds lors de la réunion qu’ils ont eue à Harare (Zimbabwe), l e 26 juin 2015.

« Les Etats membres de la SADC sont vulnérables à une large gamme de catastrophes naturelles et, dans la mesure où plusieurs évènements affectent simultanément plusieurs pays, une approche régionale pour la gestion des risques est adéquate et nécessaire », se sont-ils convenus.

Hausse de la fréquence et de l’ampleur de la sécheresse et des inondations

Des experts de la SADC ont constaté que, « depuis 2000, des pays de la région ont connu une hausse de la fréquence, de l’ampleur et de l’impact de la sécheresse et des inondations ».

« Les changements climatiques devraient également affecter de manière significative la région et accroître les risques liés aux ressources hydrauliques, au feu, à l’agriculture et à la sécurité alimentaire. Les Etats insulaires, tels que les Seychelles ont un ensemble de problèmes qui leur sont spécifiques : les changements climatiques les ont exposés à des dangers, notamment la montée du niveau des eaux de la mer qui menace leur survie », ont-ils encore relevé.

Selon les mêmes experts, « la SADC fait également face à une pléthore de problèmes sociaux et économiques, tels que le sous-développement, les maladies épidémiques et les conséquences du VIH et du Sida ».