Selon l’Enquête Démographique et de Santé 2013-2014 : Epidémie du Sida en RDC : les villes plus affectées que les milieux ruraux

Lundi 6 octobre 2014 - 12:33

Le rapport préliminaire de l’Enquête Démographique et de Santé (EDS) menée en RDC en 2013 et 2014 indique que la prévalence du VIH est plus faible dans les milieux ruraux avec 0,9% que dans les milieux urbains avec 1,6%. Il est constaté que la proportion des femmes séropositives est nettement plus élevée dans les milieux urbains (2,3%) que les milieux ruraux (1,2%) alors que l’écart entre les hommes infectés par le VIH dans les milieux urbains (0,7%) et dans les milieux ruraux (0,5%) est moindre.

Les résultats de l’enquête menée auprès des femmes et des hommes de 15 à 49 ans indiquent que la prévalence du VIH en RDC est nettement plus élevée chez les femmes avec 1,6% que chez les hommes avec 0,6%. Par rapport aux résultats de l’Enquête Démographique et de Santé (EDS) menée en RDC en 2007, chez les femmes la prévalence du VIH est restée inchangée (1,6%) alors qu’elle a légèrement baissé chez les hommes (de 0,9% à 0,6%). La même source indique que le taux national de prévalence du VIH en RDC (deux sexes confondus) est actuellement de 1,2% de la population générale alors qu’en 2007 ce taux de prévalence était de 1,3%. Etant donné que ces différences ne sont pas statistiquement significatives, on ne pas conclure à une baisse de la proportion des séropositifs en RDC.

Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) est un rétrovirus qui s’attaque aux cellules du système peut immunitaire et les détruit ou les rend inefficaces. Aux premiers stades de l’infection, le sujet ne présente pas de symptômes. Cependant, l’évolution de l’infection entraîne un affaiblissement du système immunitaire et une vulnérabilité accrue aux infections opportunistes.

Le syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA) est le dernier stade de l’infection à VIH. Il peut se déclarer au bout de 10 à 15 ans. Les antirétroviraux permettent de ralentir son évolution.

Le VIH se transmet à l’occasion de rapports sexuels (anaux ou vaginaux) non protégés, d’une transfusion de sang contaminé ou de l’échange de seringues contaminées. Il se transmet aussi de la mère à l’enfant pendant la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement au sein.

Il n’existe pas de moyen de guérir de cette infection. En revanche, les traitements efficaces avec des médicaments antirétroviraux peuvent juguler le virus et permettent aux patients de continuer à mener une vie productive et en bonne santé.

Par Norbert Tambwe

 

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