Très convaincante : CABEF, Nefertiti Ngudianza mobilise pour le dialogue convoqué par Kabila

Vendredi 11 décembre 2015 - 06:02

Le collectif des Associations pour le bien-être de l’Enfant et de la Famille, CABEF, a organisé une réunion extraordinaire, le mercredi 9 décembre 2015. Ces assises ont eu lieu en la salle Yvonne, de l’hôtel Sultani, situé dans la commune de la Gombe. Cette organisation de la société civile œuvre, depuis des lustres déjà,  pour le bien-être de l’enfant et de la famille congolaise. Le sujet principal de ce forum a été le dialogue politique inclusif convoqué par le président Kabila. Ministre du commerce au gouvernement Matata et, présidente en exercice de cette structure, Néfertiti Ngudianza Bayokisa Kisula a tenu un grand oral, à cette occasion. Elle a, à tout dire, exprimé le grand oui du comité directeur du Cabef au dialogue en gestation. Sur cette même lancée, Nefertiti Ngudianza mobilise de plus belle la base de cette organisation de la société civile. Le collectif des Associations pour le bien-être de l’Enfant et de la Famille est Convaincu du bienfondé de ces pourparlers nationaux pour la consolidation de la paix, la stabilité, la tranquillité, facteurs importants pour le bonheur des familles congolaises. D’où, sa présidente a-t-elle lancé un vibrant appel aux acteurs politiques de tous bords et aux autres forces de la société civile, afin qu’il souscrive au dialogue. Ici-bas, veuillez prendre connaissance de l’intégralité du discours.

Madame le Secrétaire Général du CABEF,

Mesdames, Messieurs les membres du CABEF et  chers camarades ;

Mesdames, Messieurs,

En cette journée d’échange qui fait suite à la réunion extraordinaire du Comité Directeur du CABEF tenue le mercredi 09/12/2015 en notre siège social, je tiens à vous remercier d’avoir rehaussé de votre présence notre activité de ce jouir. Je vous félicite pour votre fervent et continuel engagement vis-à-vis de l’objectif stratégique  que nous nous sommes tous fixés, à savoir : le bien-être de l’enfant et de la famille congolaise.

La réunion   du comité Directeur du mercredi 09/12/2015 s’est tenue dans un contexte très particulier. En effet, vous êtes sans ignorer  que notre pays traverse  un moment important  pour son avenir  en tant qu’Etat démocratique  où règne la cohésion, la paix et la tranquillité ; éléments importants pour l’épanouissement  de l’Enfant et de la famille.

Mesdames, Messieurs,

Au  regard des enjeux et des défis, que nous considérons toujours  comme surmontable, le CABEF voulu joindre sa voix à tous ceux qui sont épris d’amour pour les générations futures. Car, en effet, l’Etat démocratique auquel nous aspirons tous, est celui qui scellera un contrat social avec nous, nos enfants d’aujourd’hui et ceux de demain. Nous ne pouvons donc pas rester muets face à l’appel grandissant des familles soucieuses de leurs conditions actuelles et inquiètes pour ce que leur réserve l’avenir. Comme en témoigne  l’histoire de notre pays, l’instabilité politique, causée par les guerres et les violences, résultant de l’intolérance et du refus de  dialoguer, a profondément compromis la première institution de notre pays, qu’est la famille. Cette belligérance            a brisé des foyers, privé d’avenirs prometteurs à des enfants innocents ; tous victimes d’un égoïsme béant.

Comme vous pouvez le constater, le CABEF est vivement préoccupée par l’avenir des familles et des enfants.  Pour mieux illustrer mon propos de ce jour et faire ressortir l’importance de ce qui a été aujourd’hui, je voudrais vous parler du « droit de jouer ». Le droit de jouer est le droit de l’enfant à se livrer au jeu, de se reposer et de participer aux activités récréatives. Un droit  fondamental pour les enfants, comme l’est pour l’adulte, le droit au travail. Car c’est par le jeu que l’enfant apprivoise son univers et détermine la place qu’il y tient ; c’est ainsi qu’il construit son identité, forge son estime de soi et incorpore, dans son  profond intérieur, le respect de la dignité humaine égale et commune. Malheureusement, en l’absence de        paix, les enfants seront privés de ce droit de jouer et ce n’est qu’un droit parmi tant d’autres qui sont non moins important à l’instar du droit à la scolarisation.

Mesdames, Messieurs,

Une opportunité s’offre à nous. Il s’agit du DIALOGUE prôné par le Chef de l’Etat. Le CABEF estime que seul le dialogue permettra de garantir la paix et la sérénité à notre nation. C’est dans cette optique que le comité Directeur a mené une réflexion pour faire valoir et porter la voix de l’enfant  par rapport à cet enjeu. Ainsi, il a décidé de soutenir le dialogue national et d’accompagner le Chef de l’Etat dans sa lutte pour la préservation des acquis démocratiques.

Permettez-moi de vous dire une réalité. Chaque soir lorsque nous sommes devant nos télévisions ou à coté de nos postes radio, nos enfants entendent nos préoccupations et ressentent nos peurs. Les messages véhiculés par certains acteurs politiques et d’autres, éprouvent et tourmentent le civisme et l’humanisme de nos enfants. Ils comprennent  pas que l’on puisse opposer au dialogue, vertu  que nous leur inculquons pourtant, le défaitisme, la haine, la politique de la terre brulée et la menace de chaos.

Ainsi, nous nous devons de réfléchir, en tant que Société Civile, sur comment avant, pendant et après le dialogue, nous serons en mesure de semer la paix dans la vie de nos enfants et au sein des la famille.

La société civile que nous incarnons, se doit de façon responsable prendre ma mesure de sa part eu égard à sa mission, dans la tenue de ce dialogue. Ou  mieux œuvrer pour que les retombées positives du dialogue se ressentent sur le bien être de l’Enfant et de la Famille.

A l’issue de cette réflexion, le CABEF a voulu faire connaitre sa position qui est celle de prendre la bonne part dans l’intérêt de nos populations, pour une paix durable gage du développement  intégral O combien voulue et recherchée par l’enfant Congolais.

Je vous remercie.