Y’en a marre reconduit aux frontières

Vendredi 20 mars 2015 - 09:09

Les trois sénégalais de Y’en a marre et un burkinabé de Coup de balai mis aux arrêts pour trouble contre les Institutions, ont été libérés et reconduits aux frontières. Selon le ministre de la Communication, Lambert Mende Omalanga, qui a animé une conférence de presse mercredi 18 mars à Kinshasa, c’est le Chef de l’Etat lui-même qui en a décidé ainsi. Plus des poursuites donc pour ces quatre jeunes activistes africains mais ils sont reconduits à la frontière avec une sommation de ne plus s’aventurier à fouler leurs pieds en RD-Congo pour mener des activités qui leur ont été reprochées par le Gouvernement rd-congolais. Le fait de reconduire à la frontière ces quatre africains, ne signifie pas que des poursuites à l’endroit des rd-congolais qui étaient avec ces trois sénégalais et burkinabé sont classées.

Pour le ministre de la Communication, les quelques dizaines des rd-congolais qui ont été pris avec les reconduits à la frontière seront déférés devant leurs juges pour être jugés pour des faits qui leurs sont reprochés. Lors de sa sortie médiatique du mercredi dernier, Lambert Mende, avait déclaré que ces rd-congolais seront poursuivis dans les tous prochains jours pour tentative de déstabilisation des Institutions. A en croire le ministre de la Communication, il n’y aura plus de place pour des activités relatives à la déstabilisation des Institutions. Et d’ajouter à une question d’un confrère de la Radio Okapi que l’Agence Nationale des Renseignements joue le rôle auxiliaire du Parquet. C’est dans cette optique que ces inspecteurs qui sont d’office des Officiers de Police Judiciaire peuvent mener des actions sur terrain et au besoin instruire avant de transférer au Parquet. Il n’y a donc pas violation de la loi par le fait que des agents de l’Agence Nationale des Renseignements aient été sur terrain et mis la main sur ces activistes africains et autres rd-congolais présents le dimanche 15 mars, lors de leur conférence de restitution des activités menées sur place à Kinshasa.

CHRIS WADOL