Le président français François Hollande a, au cours d'une conférence de presse tenue le mardi 20 septembre à l'ONU, critiqué sévèrement le régime de Kinshasa pour les violences survenues à Kinshasa lors et après la marche de l'Opposition pour réclamer la présidentielle dans le délai constitutionnel.
« Il s’est produit des violences en RDC qui sont inadmissibles, insupportables» a dit le président français.
«Nous ne savons pas encore le nombre de morts mais ce qui est incontestable, c’est qu’il y a des victimes et qu’elles ont été provoquées par des exactions venant de L’Etat Congolais lui-même» a-t-il poursuivi.
Le siège du principal parti de l'opposition, l'UDPS (de Monsieur Tshisekedi) a été flambé s'est indigné F. Hollande.
«Dans aucun pays on ne peut accepter de tels comportements, de tels agissements, et donc je veux ici les dénoncer» a déclaré le président français. Et de rappeler que lors d’une visite à Kinshasa en octobre 2012, il avait dit au président Kabila que la France ne transigerait pas sur les élections, leur date et le processus constitutionnel.
«La Constitution doit être respectée, les élections doivent se tenir. Ensuite nous verrons avec le contrôle international ce qu’il sera possible de faire » a conclu le patron de la 5ème puissance mondiale.
Nul de tirer la conclusion que la réunion des ambassadeurs en poste en RDC convoquée par le ministre des affaires étrangères Raymond Tshibanda pour donner la version des faits du gouvernement par rapport à la répression de la marche de l'Opposition pour amadouer la communauté internationale n'aura servi à rien. Les principales chancelleries tiennent déjà leur coupable: le président Kabila.
Les sanctions sont désormais inéluctables. C'est maintenait une question de temps. (vidéo ci-dessous).