
- Changer le comité de gestion et les administrateurs ;
Motiver le personnel ;
Des engins miniers pour relancer progressivement la production ;
Le payement des créanciers ;
Harmoniser avec la Sibeka pour sa participation réelle ;
La certification des réserves ;
Un fond de roulement consistant.
Selon Éric Ngalula, ce qui est fait actuellement ne représente rien du tout. Avec un investissement sérieux poursuit-il, la Miba peut atteindre sur 5 ans une production de 300.000 carats le mois pour un prix moyen de 20$/carat.
"Dans tout ça, il y a le rôle de l’État qui doit être régulateur pour les investisseurs et les congolais. On le voit en Angola, Botswana, Namibie dans le but de sauver les emplois et améliorer les conditions de vie des congolais comme ne cesse de le répéter le chef de l'État Félix Tshisekedi", conclut-il.
Pour rappel, la société minière de Bakwanga ou «Miba» est l'une des principales entreprises de la République Démocratique du Congo, peut-être même la principale après le déclin de la Gécamines. Autrefois, l'entreprise s'appelait Forminière (Générale des forestières et minières).
C'est une société mixte dont 80% des actions sont détenues par l'État congolais, le reste par des investisseurs étrangers dont le principal est la compagnie belge Sibeka.
Elle est principalement active dans l'exploitation diamantaire au Kasaï (Mbuji-Mayi et Tshikapa).
Jephté Kitsita